Toute Première Fois

Outre l’originalité de son point de départ, la réussite de cette comédie découle d’une mise en scène léchée et de personnages secondaires bien trempés.

On pourra volontiers s’agacer du caractère mécanique de l’intrigue ou grimacer devant des personnages archétypaux. Il n’empêche que subsiste le réel plaisir de voir cette joyeuse bande guerroyer avec envie pour faire bouger les lignes de la comédie française

Une comédie mi-sociale, mi-romantique cocasse, fine et pleine de fraîcheur. Un scénario inventif au ton nouveau qui rompt avec les clichés habituels véhiculés sur l'homosexualité. Pour la première fois justement, le sujet est abordé par le biais des sentiments. Sans tabous, mais sans tomber dans le graveleux non plus.

C'est la comédie gay-friendly de ce début d'année. Sans jamais tomber dans les clichés trop lourds, ce coming-out inversé surprend et divertit. A noter l'interprétation très fine de Pio Marmaï.

En dépit d'un ralentissement dans la dernière partie, l'ensemble, appuyé par l'excellent Franck Gastambide ("les Kaïra"), l'explosive Camille Cottin et la divine Adrianna Gradziel, une trouvaille austrio-polonaise dont c'est la première apparition à l'écran, a de quoi réchauffer l'hiver.

Une comé­die fraîche et origi­nale, servie par des acteurs char­mants autant que talen­tueux.

C’est frais, original et on rit du début à la fin, que demander de plus ?

Les cinéastes se sont calés sur une structure classique de comédie romantique et n'innovent pas autant qu'on pouvait espérer. Mais le film est sauvé par des dialogues incisifs.

Une comédie sentimentale à la fois sympathique, enlevée et légère, qui a les atouts du bon divertissement. (...) Sur une mise en scène sans surprise, le film file pourtant bon train.

Bien écrite, bien jouée, et avec des seconds rôles hilarants, cette "Toute première fois" est un vaudeville pour tous réussi, Grand Prix mérité du dernier Festival de L’Alpe d’Huez.

En dépit de son sujet casse-gueule, "Toute première fois" est si peu drôle, si peu ambitieux dans son approche d’une éventuelle polémique qu’il pourrait rester aussi inoffensif qu’il est mauvais.