Toutes les critiques de The Queen And I

Les critiques de Première

  1. Première
    par Bernard Achour

    (...) ce documentaire parfois maladroit mais d'une sagesse et d'une mélancolie bouleversantes, tisse en images souvent splendides une réflexion unique sur la responsabilité historique, la vanité de toute haine, l'obligation de composer avec le passé et la naissance de ce sentiment majeur qu'est le respect.

  2. Première
    par Bernard Achour

    Au fil d’une enquête à la Michael Moore, la première traque la seconde pour lui demander des comptes, avant de réaliser que les choses ne sont pas si simples. D’où la sagesse et la mélancolie poignantes qui émanent de cette superbe réflexion sur la responsabilité historique.

Les critiques de la Presse

  1. StudioCiné Live
    par Sophie Benamon

    La force de ce documentaire à la première personne est de nous plonger dans l'esprit d'une femme obligée de revenir sur ses préjugés, d'admettre que l'ennemi d'hier est moins pire que l'ennemi d'aujourd'hui. Surtout, elle fait entendre la voix des Iraniens exilés.

  2. Libération
    par Didier Péron

    La part la plus intéressante du film tient précisément dans ce jeu de séduction et de méfiance réciproque entre les deux femmes.

  3. Elle
    par Florence Ben Sadoun

    C'est l'histoire d'une rencontre, d'une séduction-répulsion entre deux femmes qu'une terre perdue lie. C'est ainsi que naissent, de cette rencontre de deux histoires parallèles, une émotion, un rapprochement, une complicité très touchante bercée par la langue farsi.

  4. Le Monde
    par Jean-Luc Douin

    A l'arrivée, The Queen and I est un film généreux sur un pardon implicite mutuel, le rapprochement de deux Iraniennes souffrant d'être loin de leur patrie. Et un film ambigu : "Je perds mon objectivité", dit la réalisatrice, qui devient presque fascinée par cette compatriote au départ hostile, ses visites au cimetière de Passy (elle a perdu une fille, atteinte de dépression), ses rendez-vous chez le coiffeur (où la reine ne veut pas être filmée, afin de ne pas ternir son image auprès de ses partisans), ses rendez-vous de grande dame financièrement privilégiée. Au final, l'explication sur les questions sensibles (le déficit de démocratie sous le chah) est biaisée.

  5. Télérama
    par Jacques Morice

    La rencontre se transforme en aventure humaine, la réalisatrice suivant sa « proie » un peu partout, en France et à l'étranger. Au début, la reine Farah est sur la défensive, puis elle se livre, confesse des choses assez personnelles concernant son bannissement dans divers pays et la mort de sa fille. Sur le régime autoritaire du chah et la liberté d'expression bâillonnée, elle répond aussi, sans se défiler. Un véritable échange se constitue de fait, chacune donnant son point de vue, réévaluant le passé. Le film fait apparaître autant de divergences que de concordances. Un lien d'amitié improbable finit par se créer entre ces deux femmes qui partagent surtout la même souffrance de l'exil.