Toutes les critiques de La Nuit Des Tournesols

Les critiques de Première

  1. Première
    par Eve Gimenez

    Tel un kaléidoscope, le film de Jorge Sanchez-Cabezudo montre les changements soudains dans la vie de huit personnages suite à un meurtre dans un village des Pyrénées espagnoles. Les images sont volontairement crues, notamment celle de la scène de la tentative de viol : insoutenable elle sert le propos du réalisateur qui veut dénoncer la violence et la soif de vengeance précipitée. Le spectateur est amené à réfléchir sur le manque de communication entre les êtres face une situation dramatique sans jamais tomber dans le manichéisme. Une réussite.

Les critiques de la Presse

  1. Télérama
    par Jérémie Couston

    Avec la désertification des campagnes pour toile de fond sociologique, cet ambitieux premier film à la noirceur viscérale confronte ses personnages à des choix moraux qui les dépassent. Et tente d’apporter une réponse à cette troublante question : « La justice est-elle nécessaire si personne ne la réclame ? »

  2. Paris Match
    par Christine Haas

    Avec un véritable sens du suspense et du malaise, le cinéaste réunit lentement les multiples fils d'une narration qui nous plonge dans une violence viscérale. La boucle se ferme sur une fin ambiguë et d'autant plus intéressante qu'elle force la réflexion du spectateur.

  3. Elle
    par Helena Villovitch

    Aucune raison de déconseiller ce premier film, si ce n'est qu'il ne vous donnera pas forcément l'envie irrépressible de vous précipiter dans le fin fond de la campagne espagnole pour y passer des vacances paisibles ! Au menu de ce polar plutôt saignant : viols en série, assassinats, chantage et règlement de comptes sur fond de désertification rurale.

  4. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    Fausses pistes, pulsions morbides et épuisement existentiel y déterminent un engrenage qui va broyer divers personnages, tandis que la cause originelle de ce cataclysme en chaîne, un maniaque sexuel, passe paisiblement son chemin. Autant de pantins agités par une mécanique bien huilée, mais à laquelle il manque un soupçon de respiration.