Des abeilles et des hommes

C'est presque un film d'horreur que signe Markus Imhoof pour nous faire prendre conscience du sort terrible infligé par l'homme aux abeilles. (...) Sans les abeilles, indispensables à la pollinisation des espèces végétales, plus de fruits ni de légumes. (...) Tout en décrivant le fonctionnement très particulier et organisé de leur communauté, le réalisateur suisse dévoile le massacre programmé dont sont victimes ces insectes. (...) Le vol des abeilles, filmé en très gros plan, apporte une poésie bienvenue dans ce monde de brutes.

Si le réalisateur préfère souvent le fiel au miel, son constat alarmant file autant le bourdon qu’il donne des ailes pour changer enfin de modèle de production agricole. Indispensable.

Un formidable plaidoyer pour ces bienfaitrices de l’humanité que la folie des hommes est en train de détruire peu à peu.

Un inquiétant phénomène décrit dans ce documentaire sur cet insecte indispensable à la pollinisation des végétaux, menacé par la pollution, les pesticides et autres acariens tueurs. Plongée fascinante et pédagogique au sein de l’essaim, ce film est un signal d’alarme nécessaire qui mérite qu’on en fasse le buzz.

Jamais une caméra ne s'est approchée aussi près des abeilles quand elles entrent dans la ruche ou qu'elles la quittent à la recherche des fleurs. En volant ainsi à leurs côtés, le monde nous apparaît bien différent de ce qu'il est en train de devenir dans beaucoup de régions françaises: un désert voué à la production agricole. On ressent alors une très forte nostalgie.

Ce n’est pas le premier documentaire qui s’alarme de l’éventuelle disparition des abeilles. Celui-ci, réalisé dans une optique spectaculaire par un cinéaste de fiction, aurait pu se passer de certains effets (gros plans sur les abeilles en vol obtenus par divers trucages). Mais au-delà de son désir de spectacle, le film fait son boulot et fourmille (ou bourdonne) d’informations passionnantes sur l’apiculture. (...) Évidemment, ça reste un documentaire sur les abeilles, pas sur les Folies Bergère.

A mille lieues du documentaire d’investigation, le film permet, grâce à une narration intimiste mais pas trop (Charles Berling fait la voix off), naïve mais pas idiote, de mieux comprendre quelle relation particulière l’homme a tissé avec l’un des plus spectaculaires insectes sociaux. Sans surprise, l’être humain domestique, asservit, manipule, exploite… et détruit sans vergogne, se mettant à terme lui-même en péril.

Descendant d'apiculteurs, le cinéaste a parcouru le monde, filmant les abeilles et les hommes qui les élèvent. Entre le désastre écologique (l'espèce a totalement disparu de Chine) et la nostalgie des sociétés agraires, un portrait fascinant d'une planète convulsée.

Inutile d’en faire des tartines : ni didactique, ni pesamment écologique, « Des abeilles et des hommes » est du miel pour notre réflexion.

Un documentaire impeccable, salutaire (...) Le propos est implacable, les images étonnantes.

Tel un "Mondovino" du miel, ce documentaire touchant analyse avec brio un phénomène complexe.

Les abeilles sont en voie de disparition. La cause ? L'homme, ses pesticides, ses OGM, ses expériences génétiques, son commerce des reines... La liste est longue. Dommage que la démonstration d'Imhoof soit aussi confuse et peu rigoureuse car le sujet est passionnant.

Les abeilles butineuses font bien plus que produire du miel : c'est le cycle même de la vie qu'elles rendent possible. On fait ici le tour du monde pour voir comment, malgré les menaces mortelles qui planent sur les ruches, la vie continue, avec des abeilles qui muent... Un documentaire illustratif mais qui ouvre des pistes étonnantes.