Toutes les critiques de Cours Toujours Dennis

Les critiques de Première

  1. Première
    par Claire Fortier-Durand

    On avait quitté David Schwimmer il y a quelques années, une vague larme à l’œil lors de la disparition de Friends. On le retrouve en réalisateur de Cours toujours. Et on a rien perdu au change. Cette comédie vitaminée, portée par le talent de Simon Pegg, décidément hilarant, nous montre un homme qui a plaqué femme et enfant (à naître) au pied de l’autel. Fuir ? C’est ce qu’il fait de mieux. 5 ans plus tard, Dennis décide d’affronter le problème en face. C’est à ce moment-là que l’on commence vraiment à rire. Car David Schwimmer épingle chaque petit défaut de son héros tout en portant un regard plein de tendresse et de sympathie. Des situations invraisemblables, des gags irrésistibles et surtout un portrait de famille amusant et décalé… Cours toujours Dennis, nous, on est prêt à te suivre.

Les critiques de la Presse

  1. Cours toujours Dennis est une petite comédie britannique dont le principal intérêt est l’incontournable Simon Pegg. Looser sur le point de se marier avec une sublime femme enceinte, Dennis se laisse gagner par la panique et fuit devant l’autel. 5 ans plus tard, père de famille célibataire et encore plus paumé, Dennis prend conscience de son erreur passé lorsqu’un nouveau prétendant débarque dans la vie de son ex. Classique ? Certes, mais pour reconquérir sa douce, Dennis la feignasse décide de courir le marathon. Le casting et l’humour grinçant sont donc les deux points forts de cette comédie sans prétention. Et même si pour un premier essai, David Schwimmer (le Ross de Friends) s’en sort plutôt bien, il laisse le scénario et ses acteurs faire tout le boulot. Après avoir conquis l’Angleterre ce petit film va devoir trouver son public en France. Défi impossible ? pas sûr… on a déjà succombé.

  2. Télérama
    par Cécile Mury

    Malgré bon nombre de situations architéléphonées (les rencontres piteuses avec le rival arrogant que l'on sait pourtant battu d'avance, les éternelles scènes d'attendrissement familial sur fond d'espaces verts), la course de Dennis a du souffle et du rythme : clope au bec et mini­short en acrylique, il se lance dans un (vrai) marathon pour récupérer sa belle, offrant au comédien anglais Simon Pegg (remarqué dans la farce horri­fique Shaun of the dead) l'occasion d'une jolie performance entre loser sympa et ado attardé.

  3. Fluctuat

    Inutile d'attendre un miracle à l'énoncé du nom de Simon Pegg, Cours toujours Dennis est une comédie romantique classique qui connaît ses classiques, et c'est ça qui est bien.
    - Exprimez-vous sur le forum cinémaAu difficile exercice de la comédie romantique, deux écoles : hollywoodienne (celle qui a tout inventé à partir de "ernst lubitsch" rec="0" et "leo McCarey" rec="0"), et britannique (révélée plus récemment avec Coup de foudre à Notting Hill ou Love Actually). Dans ce cadre Cours toujours Dennis se la joue moins match au sommet que rencontre amicale. Au scénario et devant la caméra le british Simon Pegg, célèbre pour ses séries télé et ses parodies cinéphiles amoureuses (Shaun of the Dead, Hot Fuzz), derrière l'objectif le new-yorkais David Schwimmer, ex Ross de Friends qui signe ici son premier long après quelques essais à la télé. Sans faire des étincelles, la cohabitation est sympathique et surtout courtoise. Certes le pitch est classique : un gars immature (Pegg) veut reconquérir son ex qu'il a planté le jour de leur mariage alors qu'elle était enceinte. Pour prouver à son fils qu'il est un père digne de ce nom et enfin arrêter de fuir ses responsabilités, il prend comme challenge de finir un marathon où court l'amant américain de son ex, un beau gosse riche et prétentieux. Tout ça évoque quelques réminiscences et autres stéréotypes, évidemment, mais c'est un parti pris.Car chez Schwimmer et Pegg, aucune volonté de révolutionner la comédie romantique ou d'ironiser en la déconstruisant, ils la respectent trop pour ça. Cours toujours ne dévie donc jamais des codes balisés du genre, des passages obligés du récit aux inévitables sidekicks allant du meilleur pote invraisemblable au voisin tout à fait improbable. C'est toujours l'histoire d'une quête individuelle qui prend un essor collectif. Son originalité, néanmoins, tient au melting-pot des styles et des tonalités : à Pegg l'humour british un peu prosaïque et puéril (le plus souvent justifié), à Schwimmer d'alléger et temporiser cette tendance gras du bide par une mise en scène tout en douceur et légèreté. Bel équilibre donc pour mêler rire et sensibilité sans que personne ne se trahisse, tout en critiquant au passage de concert l'arrogance de la nouvelle bourgeoisie londonienne : là où l'Américain voit dans le marathon une performance à la hauteur de son ego, Pegg y participe pour se prouver à lui-même et à sa famille qu'il vaut quelque chose. La nuance tient dans l'objet de la victoire qui n'est pas seulement soi mais une preuve d'amour et un devenir ensemble. On a vu pire morale. Cours toujours Dennis
    De David Schwimmer
    Avec Simon Pegg, Thandie Newton, Hank Azaria
    Sortie en salles le 5 mars 2007
    - Exprimez-vous sur le forum cinéma
    - Lire les fils comédie, acteur, réalisateur sur le blog cinéma
    - Simon Pegg sur Flu : lire les critiques de Shaun of the Dead et Hot Fuzz