Toutes les critiques de Amazonia

Les critiques de Première

  1. Première
    par Bernard Achour

    C’est l’histoire d’un adorable petit singe capucin tout perdu dans la forêt amazonienne après un accident d’avion. Bon acteur, il suit les directives du scénario, prend l’air apeuré, s’émerveille devant les javelots de lumière qui transpercent les feuillages, échappe à des aigles prédateurs, tombe amoureux... Tiens, un mille-pattes ! Oh, un perroquet ! Au secours, un léopard ! Images superbes et 3D soignée n’empêchent pas l’anthropomorphisme lénifiant du spectacle de faire passer les documentaires de Disney Nature pour Cannibal Holocaust

Les critiques de la Presse

  1. Elle
    par Jeanne Pouget

    Oiseaux colorés, prédateurs majestueux, herbivores étranges ou espèces méconnues, « Amazonia», ce sont des milliers d’espèces animales et végétales filmées dans un décor de 6 millions de mètres carrés. Avec la 3D, on plonge dans un spectacle grandiose fait de jeux de lumière, et on se laisse emporter par la musique de Bruno Coulais comme un papillon dans le courant du vent !

  2. StudioCiné Live
    par Christophe Chadefaud

    Amazonia joue d'une malice de mise en scène consistant à prêter des intentions à l'adorable boule de poils tout en lui évitant - dieu merci! - la classique voix off infantilisante et bêtifiante. Interconnexion entre les espèces, enjeux écologiques, cette fiction écolo est à la hauteur du vertige suscitée par les images de la forêt d'émeraude.

  3. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Amazonia plonge le spectateur au coeur de la forêt avec ses prises de vues vertigineuses réalisées en 3D relief. Les images sont superbes et soutenues par une jolie partition de Bruno Coulais.

  4. Le Figaro
    par Etienne Sorin

    Un formidable casting mais pas toujours bienveillant. Il devra échapper aux serres d'une harpie, aux griffes d'un jaguar, à l'agressivité d'un singe laineux et à la crue de l'Amazone. Même si l'homme, acteur d'une déforestation sauvage, reste le prédateur le plus ­redoutable. Sans commentaires, sans trucages ni images de synthèse, mais porté par la musique de Bruno Coulais et une 3D très spectaculaire, le voyage du petit capucin a des accents d'épopée écologique.

  5. La Croix
    par Corinne Renou-Nativel

    Ce documentaire muet mais accompagné de la musique de Bruno Coulais montre la beauté de la forêt vierge, des suaves ondulations d’un mille-pattes au vol majestueux d’un papillon bleu géant aux méandres de l’Amazone en crue.

  6. Télérama
    par Guillemette Odicino

    Le film de Thierry Ragobert est une prouesse : une fiction 100 % animalière au coeur de l'Amazonie, écosystème qui abrite 10 % des espèces de la planète. Bruits, humidité, animaux plus surprenants ou colorés les uns que les autres : grâce à la photo somptueuse et à la 3D, on est en immersion dans le paradis vert.

  7. Positif
    par Jean-Loup Bourget

    Magnifiés par la 3D, le tatou et le toucan voisinent avec le dauphin rose et le scarabée rhinocéros (...)

  8. Paris Match
    par Alain Spira

    "Amazonia" est une plongée vertigineuse au cœur d'une végétation bruissante de vies, de beautés, de dangers.

  9. Les Fiches du cinéma
    par Marie Toutée

    Une magnifique épopée en 3D du réalisateur de La Planète blanche.

  10. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    Amazonia sait étonner et désappointer, et se contente de rester dans l’ombre du monument de documentaire qu’il aurait pu être, alors qu’il en avait tous les moyens, techniques, financiers et même artistiques. Un spectacle de Noël, donc, auquel les plus jeunes sauront être sensibles, il n’en fait aucun doute.

  11. Le JDD
    par Jean-Pierre Lacomme

    Ce héros, petite boule de poils attendrissante, devrait faire fondre les enfants. D’autant que la nature, filmée en 3D, est absolument somptueuse. En revanche, les plus grands risquent de ne pas trouver
    leur compte devant l’anthropomorphisme gentillet de l’ensemble.

  12. Télé 7 jours
    par Philippe Ross

    Si cette fable, teintée d’écologie et réalisée au prix de mille difficultés, n’évite pas toujours l’écueil de l’anthropomorphisme naïf, la splendeur des décors naturels, la qualité de la 3D et de la musique, signée Bruno Coulais, feront leur effet sur le jeune public. Sans oublier les mimiques craquantes du petit cébidé.

  13. Nouvel Obs
    par Guillaume Loison

    draguer le spectateur en culotte courte pour mieux lui faire passer la pilule du plaisir de la contemplation. Seulement ce dispositif alourdit considérablement un film comme "Amazonia", lui conférant l’allure discount d’un sous-"Ours", de Jean-Jacques Annaud. Ceci posé, les prises de vue sont splendides et l’atmosphère colorée et hostile de la jungle, particulièrement envoûtante.

  14. Le Parisien
    par Hubert Lizé

    Le fil rouge d'« Amazonia » suit un jeune singe capucin né en captivité, dont l’avion qui le transporte s’écrase au cœur de la forêt. Délivré de sa cage par un petit animal malin comme un singe, le héros, qui porte un collier rose, va découvrir les dangers d’une jungle hostile, et tenter de survivre en affrontant de redoutables prédateurs jusqu’à ce qu’il trouve une colonie de capucins qui l’adopte. « Amazonia » ne parvient jamais à susciter l’émotion du spectateur.

  15. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Ce film est sans doute une prouesse technique. Les espèces animales les plus spectaculaires défilent à l'écran et on s'en prend plein les mirettes, mais deux semaines après la sortie d'"Il était une forêt", l'ensemble ne soutient pas la comparaison, ni dans l'élégance des images ni dans l'intelligence du propos.

  16. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    Loin d'incarner la conscience écologique qu'ils prétendent servir, ces néo-documentaires animaliers fictionnants témoignent au contraire d'un anthropocentrisme forcené, de l'asservissement radical que l'homme exerce sur le monde qui l'entoure.