Le 5 décembre 2010, lendemain du sacre de Miss France sur TF1, se déroulait salle Wagram la première élection de Miss Nationale, le concours parallèle de Geneviève de Fontenay. W9 revient sur la préparation de cette cérémonie dans A la recherche de Miss Nationale, diffusé ce soir à 22h20 sur W9.Entamée le 5 septembre à Touvois (Loire-Atlantique) jusqu’à la grande finale, le 6 décembre, salle Wagram à Paris, la longue marche de la dame au chapeau a duré près de 100 jours. Entre temps, elle a avalé 15 000 kilomètres et supervisé les élections de la plupart de ses 23 candidates. Telle une fée moderne, elle sème du bonheur dans les familles. Souriante, mais aussi capable de pousser des coups de gueule, disponible, elle trouve le temps de participer à des émissions, prendre conseil auprès du publicitaire Jacques Séguéla, choisir les costumes de ses Miss, contacter les sponsors. Qu’on se le dise, à 78 ans, Geneviève n’est pas prête à remiser son chapeau.Ce documentaire confirme votre immense popularité. En doutiez-vous avant de vous lancer dans l’aventure Miss Nationale ? J’avais conscience que le peuple était avec moi, mais j’étais moins sûre qu’il me suive. J’ai vite été rassurée. À chaque élection régionale, la salle était pleine de gens qui m’offraient une standing ovation en criant : "Geneviève, Geneviève !" Je vais à la rencontre de cette France dont on sent battre le coeur.Vous êtes appréciée par l’ensemble des couches sociales, toutes générations confondues. Comment l’expliquez-vous ?J’ai su rester simple. Je viens d’un milieu modeste. Je ne cède pas à la démagogie. Les gamines savent bien que je considère les jeans troués comme une absurdité et une injure aux pauvres. Que la télé réalité et certains jeux vidéo sont des entreprises de décervellement voire des pousse-au-crime. Et pourtant les jeunes m’aiment. Durant la campagne, alors que je rentrais en train de Lyon, trois d’entre eux se sont approchés. Ils voulaient me manifester leur soutien. Ils sont repartis fiers et heureux d’avoir posé avec moi.Avez-vous eu à déplorer beaucoup de défections ?Très peu ! Mes ex-Miss avec lesquelles j’entretiens des liens forts ont été loyales. Elles occupent des postes de déléguées régionales. La Lorraine est tenue par Cynthia Tévéré, ex-dauphine de Cindy Fabre. Miss France 71 gère le Languedoc-Roussillon ; Miss France 74, Provence Côte d’Azur ; Miss France 68, le Forez et Miss Flandre 91, le Nord. Lydie Enguehard, mon bras droit est une ex-Miss Normandie. Élodie Gossuin (Miss France 2001) m’est restée très fidèle. Il y en a une en revanche qui m’a beaucoup déçue.Laquelle ?Nathalie Marquay. Je l’ai toujours soutenue, surtout dans les moments difficiles. Sans moi, elle n’aurait jamais été Miss France et donc jamais rencontré Jean-Pierre Pernaut. Si je peux comprendre qu’au regard de la situation de son époux à TF1, elle ne puisse prendre position publiquement, une lettre ou un coup de fil d’encouragement auraient été les bienvenus.Dans le film, on voit Adèle, votre petite-fille de 14 ans, poser avec Karl Lagerfeld. Faut-il y voir le symbole de votre succession ?C’est mon voeu le plus cher ! Elle s’y intéresse beaucoup et semble avoir l’étoffe pour cela.Interview Hacène Chouchaoui pour Télé 7 Jours
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