Le réalisteur engagé avait listé les "Cinq raisons pour lesquelles Trump va gagner".
Alors que le monde entier semble surpris de la victoire de Donald Trump sur Hillary Clinton, il y en a que le résultat de cette élection n'étonne pas.
DONALD TRUMP EST PRÉSIDENT : ONDE DE CHOC À HOLLYWOOD
Le réalisateur Michael Moore, à qui on doit les documentaires Bowling for Columbine et Fahrenheit 9/11, avait prophétisé la victoire du sulfureux républicain au mois de juillet dernier, alors que beaucoup le prenaient encore pour un clown inoffensif.
Dans un long billet sur le Huffington Post intitulé Cinq raisons pour lesquelles Trump va gagner, Michael Moore prédisait le futur, point par point.
"Chers amis, chères amies,
Je suis désolé d'être porteur de mauvaises nouvelles, mais j'ai été droit au but l'été dernier lorsque je vous ai dit que Donald Trump serait le candidat républicain à la présidence des États-Unis. Cette fois, j'ai une nouvelle encore pire à vous annoncer: Donald J. Trump va remporter l'élection du mois de novembre", commençait celui qui a sorti son dernier documentaire Where to Invade Next à la rentrée.
"Il est temps de sortir de votre bulle, d'arrêter de vivre dans le déni pour affronter la réalité. Vous aurez beau vous consoler avec des statistiques (77 % de l'électorat est composé de femmes, de personnes de couleur et d'adultes de moins de 35 ans, et Trump ne remportera la majorité d'aucun de ces groupes), ou faire appel à la logique (les gens ne peuvent en aucun cas voter pour un bouffon qui va à l'encontre de leurs propres intérêts), ça ne restera qu'un moyen pour votre cerveau de vous protéger d'un traumatisme", alerte le réalisateur.
L'intégralité de la tribune de Michael Moore
Michael Moore listait ensuite les cinq raisons pragmatiques qui, selon lui, vont conduire Donald Trump à la Maison Blanche :
- Le poids du Midwest, ou le Brexit de la Ceinture de rouille
- Le dernier tour de piste des Hommes blancs en colère
- Le problème Hillary
- Les partisans désabusés de Bernie Sanders
- L'effet Jesse Ventura
Force est de constater que Michael Moore avait raison.
Commentaires