Le numéro de juillet/août 2021 arrive dans les kiosques
Pour fêter l'arrivée de l'été, Michelle Rodriguez, Vin Diesel et Jordana Brewster, trois membres de "la famille en or" de Fast & Furious 9, posent en une de Première. Et ce n'est pas le seul blockbuster de l'été à y être à l'honneur, Emily Blunt et Dwayne Johnson présentant avec beaucoup d'humour leur aventure Jungle Cruise, et Jean-Claude Van Damme profitant de la diffusion de sa comédie d'action Le Dernier mercenaire, sur Netflix, pour revenir sur sa carrière bien remplie. Deux producteurs de la plateforme de streaming, David Kosse et Gaëlle Mareschi, décryptent d'ailleurs la stratégie derrière les oeuvres françaises de cette boîte de production, en revenant notamment sur les succès de Lupin, avec Omar Sy, ou d'Oxygène, le film anxiogène d'Alexandre Aja porté par Mélanie Laurent, qui fait cette année partie du jury du festival de Cannes. Un événement évidemment au coeur de ce numéro, puisqu'il se déroulera exceptionnellement en juillet : au sein de notre dossier spécial, vous pourrez notamment lire notre interview du cinéaste Paul Verhoven, sélectionné en compétition pour Benedetta.
Au coeur de ce numéro 520, Première vous propose aussi deux focus, sur la réalisatrice de First Cow, Kelly Reichardt, et sur Coda, le remake américain de La Famille Bélier, qui a été acclamé au dernier festival de Sundance. Côté critiques, nos coups de coeur du mois sont Benedetta, Teddy, My Zoé, Bergman Island, Bac Nord, Désigné coupable ou encore Annette, qui ouvrira le 74e festival de Cannes, le 6 juillet. Parmi les séries de l'été, la rédaction vous conseille Loki, sur Disney Plus, Bienvenue à Schitt's Creek, sur Canal + et Mixte, sur Amazon Prime Vidéo. Enfin, c'est François Berléand qui se prête au jeu du "film qui...".
Bonne lecture !
Cannes 2021 : et le blockbuster mystérieux sera... Fast & Furious 9Voici l'édito de ce 520e numéro de Première, qui arrive en ce mardi 29 juin dans les kiosques :
A fond la caisse
Techniquement, ce n’est pas le premier blockbuster de la saison (Black Widow sortira une semaine avant), mais c’est tout comme. Fast & Furious 9 débarque le 14 juillet en salles après un détour par le prestigieux Festival de Cannes pour une séance spéciale. Et d’un seul coup, les affaires semblent reprendre, vraiment. Mais comment expliquer que l’on déroule le tapis rouge aux champions du tuning ? Comment comprendre que le délégué général du festival puisse présenter F & F 9 comme « un blockbuster planétaire » qui va « satisfaire tous les festivaliers » ? Il faut dire que la petite série s’est progressivement imposée comme la plus grosse franchise d’action du cinéma. Et cette métamorphose en mammouth de l’industrie permet de dresser un parallèle saisissant avec l’évolution du blockbuster moderne. Pensez : un an avant Iron Man (et la création de Marvel Studios), Tokyo Drift jouait avec le concept d’univers partagé et inventait la séquence épilogue. Un an avant les Expendables, F & F 4 s’amusait à additionner sur son affiche les stars d’hier et d’aujourd’hui. De l’inflation des budgets à la colonisation des marchés étrangers, de la folie du reboot à la surenchère technologique ou au casting très diversifié, F & F encapsule toutes les évolutions du divertissement moderne. C’est peut-être ce que voulait signifier Thierry Frémaux. C’est sans doute pour ça que les films de la franchise génèrent à chaque fois un raz-de-marée populaire. C’est en tout cas pour ça que l’épisode 9 fait la couverture de ce numéro d’été.
Gaël Golhen, rédacteur en chef
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