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Vincent D'onofrio de NY Section Criminelle à Little New York

Five Minutes, Mr Welles

<strong>Taux d'embonpoint : </strong>moyen<strong>Taux de génie : </strong>haut <strong>Le film :</strong> Un court métrage d'une trentaine de minutes visiblement uniquement sur YouTube et réalisé par « D'Ono » himself. Le noir et blanc y est savamment contrasté, le découpage soigné, les acteurs au sommet et le rythme ad hoc. Ce garçon ne cessera décidément jamais de nous surprendre. <strong>Et Vincent là dedans :</strong> Il y répète inlassablement des scènes du « Troisième Homme » devant une jeune fille à la beauté renversante. Bizarre? Non: pour la deuxième fois de sa carrière, Vincent interprète.... Orson Welles (sic). Sauf que cette fois ce n'est plus du tout pour faire plaisir à Tim Burton, mais bien parce qu'il l'a choisi. Clint avait Dirty Harry. Harrisson Ford avait Indy. De Funès avait le Gendarme De StTropez. Vincent aura Orson Welles.

Strange Days

<strong>Taux d'embonpoint </strong>: bas<strong>Taux de génie</strong> : Haut <strong>Le film :</strong> Un <strong>Kathryn Bigelow</strong> avec des gros morceaux de SFcyberpunk au milieu, le tout scénarisé par son ex, <strong>James Cameron</strong>. Si vous ne l'avez pas déjà vu, ça devrait être suffisant pour vous donner envie, mais on peut aussi ajouter qu'il s'agit là probablement d'un tous meilleurs filmshollywoodien des 90's dont le bide sanglant reste, des années plus tard, une injustice des plus révoltantes.<strong>Et Vincent là dedans :</strong> Parfait, même si rare. En flic ripoux il bouffe littéralement la cadre à chacune de ses apparitions tout en rage contenue, et dégueulasserie redneck. Mais donnez lui un premier rôle, bon sang !

The Salton Sean

<strong>Taux d'embonpoint : </strong>haut<strong>Taux de génie : </strong>moyen <strong>Le film :</strong> On adore <strong>D.J Caruso</strong>, surtout lorsqu'il fait du Hitchcock bas de gamme avec Shia LaBeouf (<em>Paranoiak</em> et <em>L'Oeil du Mal</em>), on le déteste par contre cordialement lorsqu'il fait dans le <strong>Guy Ritchie</strong> yankee comme c'est le cas ici, avec ce polar petit malin etsur-symbolique qui bobines après bobines se dégonfle comme une vulgaire baudruche. Pschiiiiit. <strong>Et Vincent là dedans :</strong> Pas mal, mais tout en signes ostentatoires. En dealer impitoyable, Vince fait dans la grosse perf' (une nouvelle voix, un faux nez en pleine tronche, des yeux qui roulent et des doigts qui craquent) mais seuls les moins de 20 ans seront impressionnés. Ils seront les seuls.

The Cell

<strong>Taux d'embonpoint :</strong> bas<strong>Taux de génie : </strong>bas <strong>Le film :</strong> Par chance, <strong>Tarsem Singh</strong> n'a pas réalisé beaucoup de longs-métrages (deux en fait, dont un, <em>The Fall</em>, encore inédit ici),pourtant rien ne pourra nous enlever la douleur subie après la découverte de cette croûte hystérique en forme de polar-psycho, remplie de visions kitschissime set criardes, pas loin d'un un <strong>Baz Luhrmann</strong> sous mescaline. <strong>Et Vincent là dedans :</strong> Tordant malgré lui, en serial-killer arty « D'Ono » se moule dans le nanar puant de prétention avec une aisance confondante. Et si on oubliait ce film pour de bon, hein ?

Full Metal Jacket

<strong>Taux d'embonpoint :</strong> haut<strong>Taux de génie :</strong> haut <strong>Le film :</strong> Le chef d'?uvre terminal de Stanley le barbu, on évitera donc pour une fois de dégainer les superlatifs. De toute manière vous l'avez tous vu, et savez donc tous à quel point c'est incontournable, n'est-ce pas? <strong>Et Vincent là dedans : </strong>Son premier vrai rôle au ciné, etcomme la plupart des découvertes kubrickiennes, il n'a jamais fait rien demieux depuis (demandez un peu à Malcom McDowell, Keir Dullea ou Ryan O'Neals'il est aisé de se remettre d'un passage chez Tonton Stanley). Reste quemalgré ses 50 minutes de présence à l'écran il vole largement la vedette à Matthew Modine, la star supposée du film. Classe.

Men In Black

<strong>Taux d'embonpoint :</strong> moyen<strong>Taux de génie :</strong> bas <strong>Le film :</strong> Un bon <strong>Barry Sonnenfeld</strong>, donc au final un truc pas terrible, entre comédie burlesque poussive et blockbuster étriqué et tout mou.Succès surprenant d'un point de vue cinéphile à son époque, peut être du à la notoriété d'un <strong>Will Smith</strong> ayant tout juste abandonné son rôle de « Fresh Prince ». <strong>Et Vincent là dedans :</strong> Seconde rencontre entre « D'ono » et le maquilleur Rick Bakeraprès <em>Ed Wood</em> (vous a t-on déjà dit à quel point ce film est génial?), mais qui se solde cette fois par un échec assez cinglant. En bad boy officiel du « succès de l'été », Vince n'existe pas une demi seconde emplatrée dans un demi-quintal de fond de teint grotesque, avant de se faire exploser de l'intérieur par les agents Jones et Smith. Consternant.

JFK et Macolm X

<strong>Taux d'embonpoint :</strong> bas<strong>Taux de génie :</strong> moyen <strong>Les films :</strong> Les deux biopics 60's signés par les deux histrions gauchistes d' Hollywood, Oliver Stone et Spike Lee, cinéastes parfois inspirés mais ici pas du tout. <strong>Et Vincent là dedans :</strong> Deux petits rôles parfaitement tenus, mais une hallu : dans les deux films, un même rôle, celui de Bill Williams, témoin « privilégié » de l'assassinat de Kennedy, et témoin clé lors du fameux procès de Clay Shaw à la Nouvelle Orléans. Cas unique dans l'histoire du ciné (?).

Ed Wood

<strong>Taux d'embonpoint :</strong> haut<strong>Taux de génie :</strong> haut <strong>Le film :</strong> Aujourd'hui on aime bien se moquer de <strong>Tim Burton</strong> et des films pas toujours très réussis qu'il enquille les uns après les autres ces derniers temps. Mais à cette époque (le milieu des 90's) Tim était un cador, et cette bio joliment romancée du« plus mauvais réalisateur de l'Histoire » reste d'assez loin son film le plus touchant, le plus chialant, le plus soufflant. C'est dire. <strong>Et Vincent là dedans :</strong><strong> </strong> Electrisant. « D'ono » en Orson Welles : oui carrément. Une scène. 5 minutes de présence à l'écran tout au plus, mais un mimétisme tellement étourdissant que les yeux vous en jaillissent irrémédiablement des orbites. Un coup de génie, un vrai, dont on ne s'est pas encore tout à fait remis. Vraiment.

Mystic Pizza

<strong>Taux d'embonpoint :</strong> bas<strong>Taux de génie :</strong> bas <strong>Le film :</strong> Le nullard Don Petrie (Richie Rich, Les Grincheux,ce genre) se charge d'emballer du mieux possible cette rom' com' au charme surannée qu'on s'est passé en boucle à la grande époque de la VHS, et où <strong>Julia Roberts</strong>, deux ans avant <em>Pretty Woman</em>, s'imposait comme l'évidente « petite fiancée de l'Amérique ». <strong>Et Vincent là dedans : </strong>Bof. En boyfriend cool de Lili Taylor (la moins jolie des trois s?urs du film d'ailleurs) D'onofrio échoue dans le registre de la comédie teenager. Trop guindé. Trop Actor's Studio. Trop de talent et de folie chez ce mec pour taper dans les sous-produits hollywoodiens. D'ailleurs il ne s'y risquera (presque) plus par la suite.

Claire Dolan

<strong>Taux d'embonpoint :</strong> moyen<strong>Taux de génie :</strong> très haut <strong>Le film : </strong>Un jour, peut être, la critique dite officielle se penchera de près sur le cas de <strong>Lodge Kerrigan</strong>. Ce garçon n'a réalisé que trois films en quinze ans (celui-là, <em>Clean Shaven</em> et <em>Keane</em>) mais tous sont d'authentiques claques qui vous marquent l'esprit à jamais. On attend quoi pour le réhabiliter, hein? <strong>Et Vincent là dedans :</strong> En état de grâce. Au début c'est donné, c'est le <em>Taxi Driver</em><em> </em>de Scorsese/DeNiro sans les « Are You Talkin' To Me? », mais avec la même folie dans le regard et le même nihilisme qui suinte par toutes les pores. D'ailleurs c'est tellement facile à reconnaître que son boulot, et ben c'est aussi chauffeur de taxi. Et puis il rencontre Claire, apprend à l'aimer, voudrait bien lui faire un gosse, mais tout se met à déconner parce que la vie n'est pas si simple. Et Vincent regarde le monde s'écrouler...

Vous vouliez épater vos amis le soir au dîner. Plutôt que de leur proposer de manger du chien (ce qui est aussi étonnant mais plus délicat... à préparer), Première.fr vous invite à en apprendre plus sur un acteur de talent que vous avez vu dix fois sans forcément vous souvenir de son nom : Vincent D'Onofrio. Un second rôle brillant qui avec l'étonnant Little New York qui sortira le 5 août prochain peut enfin donner la pleine mesure de son talent à l'écran. Afin d'en savoir plus sur cet acteur et ainsi épater la galerie avec vos connaissances "cinéphiliques" ("D'Onofrio ? Mais oui, tu sais c'est le mec qui jouait avec Julia Roberts dans Mystic Pizza", effet garanti) voici un petit retour sur la carrière de cet acteur phare de la série TV New York Section Criminelle avec, pour chaque rôle, son taux de génie d'acteur et son taux d'embonpoint pour chacun de ses rôles. Car oui, Vincent D'Onofrio c'est aussi une silhouette comme on dit. Vous allez définitivement pouvoir frimer.