Toutes les critiques de Rock'n'Love

Les critiques de Première

  1. Première
    par Frédéric Foubert

    Le titre « français » de You Instead craint un peu, mais a le mérite de ne pas mentir sur la marchandise : la musique et la romance sont bien les deux carburants de cette bluette destinée à un public ado qui aurait biberonné à Gossip et Calvin Harris. Le scénario – qui tient sur un timbre poste – se contente de transposer l’argument de La Chaîne (ce classique 50’s où Tony Curtis et Sidney Poitier s’évadaient de prison menottés l’un à l’autre) dans le cadre d’un festival de rock. Et c’est d’ailleurs sur ce versant « documentaire » que le film remporte la partie, en retranscrivant parfaitement l’ambiance hédoniste unique au monde des festivals british (tout a été tourné in situ, durant l’édition 2010 de T in the Park). Quelques semaines après la sortie de la jolie fable SF Perfect Sense, David Mackenzie confirme ici sa capacité à ouvrager des objets mineurs et attachants, dont tout le charme tient justement à leur évanescence. Attention tout de même à ne pas devenir le nouveau Michael Winterbottom.

Les critiques de la Presse

  1. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Tournée en temps réel au cours du festival écossais T in the Park, Rock'n'Love mime la captation documentaire pour conter l'une de ces histoires de coeur que l'on ne voit qu'au cinéma de fiction, avec des tentations fleur bleue qu'on lui pardonne, tant la plongée dans le monde insolite, sans heure ni jour, de T in the Park, sait offrir d'instant de grâce.

  2. L'Express
    par Julien Welter

    (...) la construction n'a rien d'ébouriffant, le refrain sur l'amour est un peu niais, mais l'interprétation repose sur une énergie pop qui sauve le tout de l'inanité. Ce n'est pas le grand tube attendu, mais on continue de croire en David Mackenzie.

  3. Télérama
    par Cécile Mury

    La fiction, ici, n'est qu'un prétexte pour exalter le réel : les forêts de tentes sous la pluie, le tourbillon perpétuel des participants, l'énergie enivrante de la foule. Le vrai héros de cette love story légère et drôle, c'est le festival. Les comédiens ne sont là que pour nous guider dans cette forêt de corps et de sons, riffs de guitare et basses profondes..

  4. Le Point
    par Olivier de Bruyn.

    La musique adoucit-elle vraiment les moeurs ? Comment joue-t-on sur scène quand on est enchaînés ? La passion et le rock font-ils bon ménage ? Autour de ces questions qui en valent beaucoup d'autres, le cinéaste trousse une comédie insolente et excellemment rythmée où ses jeunes acteurs, Luke Treadaway et Natalia Tena, s'amusent beaucoup. Si on aime le rock, condition sine qua non, leur plaisir est partagé.

  5. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    On perçoit ce qui a séduit Mackenzie dans ce projet: signer une fiction romantique dans les conditions d'un documentaire et faire entrer la réalité bordélique dans une intrigue plus balisée. Mais si l'énergie de ses comédiens suscite une empathie tendre avec leurs personnages, le scénario est trop ténu et attendu pour convaincre et s'éloigner des clichés inhérents au genre.

  6. Nouvel Obs
    par Nicolas Schaller

    Aussi plaisante que fugace, cette bluette, tournée en quatre jours et demi lors du festival écossais T in The Park, en capture l’ambiance débraillée.