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Le jeu de Jean-Luc Bideau, père inique, fantasque et lucide, incarne à merveille la puissance et la fascination de ce dérèglement généralisé.
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Malgré ses petites imperfections, l'oeuvre est sincère et mérite qu'on s'y attarde.
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Malgré quelques scènes répétitives, le charme d'Ivul opère. En grande partie grâce à Jean-Luc Bideau, aussi drôle en patriarche délirant qu'émouvant en vieil homme brisé par le chagrin.
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Si ce n’est pas aussi éprouvant que sa lourde adaptation expressionniste de La Terre de Zola (Cette sale terre), cela reste très inférieur à son premier film, Gallivant, qui tirait tout son charme de sa légèreté (autobiographique) et de sa vérité documentaire. Là, on cale. Aussi saugrenu que son titre, Ivul n’est ni mémorable ni franchement indispensable.
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Scénario brut pour images pulsionnelles où les hommes s'amusent de leur proximité avec les animaux (l'un fait le singe, l'autre le zèbre), et où Kötting privilégie ce qui touche à l'âme, aux racines, au divin.
Un rien boiteux dans son austérité économique et artistique, le film se ponctue par un royaume de flammes, et avec l'idée qu'"une civilisation se développe lorsque les anciens plantent des arbres en sachant qu'ils ne se reposeront jamais à leur ombre".
Ivul