Gus, petit oiseau grand voyage

Impossible de ne pas penser à "Rio" devant ce "Gus"…, oiseau d’intérieur qui, pour voler de ses propres ailes, doit s’encanailler en terrain exotique. L ’Afrique a remplacé le Brésil et les perroquets sont devenus des oiseaux migrateurs. Forcément, le film pâtit de la comparaison avec les aventures de Blu, en termes de scénario (le récit d’apprentissage reste assez prévisible), de dialogues (le tempo comique est rarement trouvé) comme de rendu visuel 3D (les moyens sont plutôt limités). Malgré tout, Christian De Vita (ancien story-boarder chez Wes Anderson et Tim Burton) tire son épingle du jeu grâce à quelques scènes aériennes bien troussées, quand il nous fait virevolter entre les branches d’un arbre ou au coeur de l’épave d’un cargo en pleine tempête. Mention honorable, donc.

Stylisée, colorée, d'une réelle drôlerie, cette comédie initiatique très animée rappelle qu'à coeur vaillant, rien d'impossible.

Ce premier long métrage des studios d'animation français TeamTo promet aux jeunes spectateurs un très bon vol.

Arthur Dupont,Bruno Salomone, Sara Forestier etPierre Richard prêtent leurs voix à ses drôles d’oiseaux qu’on suivrait jusqu’au bout du monde.

Un graphisme original et d'une grande élégance, une histoire riche en rebondissements et en émotions, des boules de plumes colorées aux personnalités parfaitement dessinées, des paysages d'une grande beauté.

Pas de quoi faire trembler les studios Pixar, mais l'intérêt pédagogique est indiscutable. D'où un film assez riche en infos et graphiquement très honnête.

Sympathique dessin animé en 3D qui fera comprendre aux plus jeunes la migration chez certains volatiles, "Gus", s'il pèche parfois par son graphisme proche de jeux vidéo, multiplie les moments tendres, les séquences pleines de suspense et les plages de rire.

"Gus petit oiseau, grand voyage" raconte la migration, à travers le regard de personnages sensibles et attachants, embarqués dans un périple plein de surprises et de rebondissements.

L’animation est dynamique et les personnages dépeints avec tendresse, mais le scénario, qui manque singulièrement de relief et de caractère, empêche ce film en 3D stéréoscopique de prendre vraiment de la hauteur.