José Gómez

Descendant de la famille andalouse Moron de la Frontera (Séville) et fils de José Gómez (ancien guitariste de grands chanteurs comme Pepe Marchena), José Luis Gómez voit le jour le 19 avril 1940 à Huelva, en Andalousie (Espagne).Il fait ses premiers pas dans l’univers artistique à travers le petit écran, à la fin des années 60. José Luis Gómez joue alors dans notamment deux œuvres télévisées ; Der Unfall (1968) et Der Rückfall (1969).Outre une plus grande productivité, les années 70 lui apportent surtout ses premiers rôles sur grand écran avec, entre autres, des participations à des films tels que Un Informe para una academia (1975), Pascual Duarte (en 1976 – qui lui vaut de recevoir le prix du Meilleur Acteur à Cannes ainsi que le Sant Jordi Best Spanish Actor Award), In Memoriam et Nunca es tarde (en 1977), Les Routes du sud et Les Yeux bandés (en 1978), etc.Parallèlement, il travaille encore pour le compte de la télévision, bien qu’il se consacre plus au cinéma (Unter Kuratel et Eröffnung des indischen Zeitalters, en 1970).Les deux décennies suivantes seront exclusivement cinématographiques avec des œuvres telles qu’El Balcón abierto (en 1984), Dragon rapide (en 1986), La Estanquera de Vallecas (en 1987), Remando al viento (en 1988)…Il prête également sa voix pour narrer une œuvre qui lui tient particulièrement à cœur ; Flamenco : la passion flamenco, en 1995.Son parcours, au nouveau millénaire, est surtout marqué par des films tels que Le 7ème jour (en 2004), Les Fantômes de Goya (en 2006) et Teresa, el cuerpo de Cristo (en 2007).En 2009, José Luis Gómez fait partie de l’affiche prestigieuse du nouveau film de Pedro Almodóvar, Les Étreintes brisées.L’œuvre, dans laquelle il joue le rôle d’Ernesto Martel, est présentée au Festival de Cannes 2009.