Les recettes internationales d’Avatar s’élèvent à 726 millions de dollars en douze jours. Et ce n’est pas fini. Quand un réalisateur dépasse un budget, les cassandres s’en donnent à cœur joie : signe de la vanité d’un projet, de l’égocentrisme d’un réalisateur, d’un manque de gestion flagrant. Surtout quand on s’appelle James Cameron et qu’on est coutumier du fait. Lors du tournage de Titanic (3D), les blagues fusaient, sur le mode « le Titanic sera son naufrage ». C'est ce que les Grecs appelaient l'hubris, la vanité, le désir de défier les Dieux en se proclamant leur égal. Ce qu'est peut-être Iron Jim. Avatar : dix ans que le projet lui trotte dans la tête, quatre ans de production, tournage compris. Un budget de 500 millions, si la rumeur dit vrai. Vingt ans qu’on répète qu’il est un énorme mégalo, et qu’un jour il devra payer tout ça. James Cameron s’en fiche.Et les chiffres lui donnent raison. Les résultats du box office tombent, et ils se suffisent à eux-mêmes : depuis sa sortie, le 16 décembre en France, le 18 aux USA, le film aurait rapporté 726 millions de dollars à l’international. Soit 60,5 millions de dollars par jour. En France, le film taquine les 5 millions d’entrées, et ça n’est pas prêt de s’arrêter. Iron Jim est définitivement de retour.James Cameron : Avatar, une suite plus tôt que prévue ?Avatar : bientôt cinq millions d'entrées
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