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Compilation de trois courts-métrages réunis un peu artificiellement, Réussir sa vie compose un film à sketches qui pourrait servir de carte de visite à son auteur Benoît Forgeard. Avec une grande liberté de ton qui compense le manque de moyens et l’amateurisme assumé, il traite successivement le désir de célébrité et son exploitation (La course nue), la fin de carrière façon Sunset boulevard (Belle île en mer), ou la science-fiction (Antivirus). Il s’en dégage une voix comique originale à base de poésie absurde et d’autodérision, qui ne demande qu’à s’affirmer.
Toutes les critiques de Réussir sa vie
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Voilà un film qui mérite le détour tant le voyage qu'il propose est singulier. (...) une oeuvre puzzle dont les pièces composent un tableau ou le non-sens règne en maître. Forgeard entraîne la comédie sur le terrain de l'art, comme si Desproges tutoyait Duchamps, Cocteau ou les auteurs de Messages à caractère Informatifs. Irrésistible.
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Inégal à lui-même, [ce] film fait partie de ces oeuvres qui, de leurs hardis ratages, tirent une complète réussite.
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Entre la poésie et le récit d'initiation, le fou rire et le geste dada, "Réussir sa vie" est un film indispensable pour ceux qui pensent que la bizarrerie est la chose la plus normale du monde.
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On pense à d'autres francs-tireurs, tels que Quentin Dupieux ("Steak") ou le duo Trividic-Mario Bernard ("Dancing"), cousins en néo-bunuelisme, mêlant humour et fantastique, élaborant à partir de moyens limités des stratégies de style à la fois élégantes et intempestives.
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Réussir sa vie est plein d'un vide qui est celui de toutes les novlangues (celle de l'entreprise, de la technologie, de la pub) qu'il réunit ici en un idiome dont l'absurdité n'est que le reflet parfaitement fidèle de langue parlée par l'époque. Et ce, sans jamais céder à l'appel de la parodie, simplement en poussant l'époque juste un peu plus loin vers l'horizon qu'elle se donne.
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Cette compilation des trois premiers courts-métrages de Benoît Forgeard impose un auteur original à l’humour totalement décalé. Pour amateurs de cinéma bricolé et de facéties à la Edouard Baer.
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Cette compilation des trois premiers courts-métrages de Benoît Forgeard impose un auteur original à l’humour totalement décalé. Pour amateurs de cinéma bricolé et de facéties à la Edouard Baer.
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Un petit OVNI sympathique, entre fantaisie artistique et happening potache.
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L’imaginaire satirique et fou de Benoît Forgeard dont les trois courts-métrages réunis ici révèlent un tempérament poétique à suivre de près, entre Desproges, les Monty Python et Nicolas & Bruno.
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L'emballage conceptuel et le comique dérythmé peuvent intriguer à l'échelle d'une forme courte mais deviennent, à force d'insistance, les révélateurs d'un dandysme trop appuyé pour qu'on ait réellement envie d'adhérer au club.