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Robert McCall travaille dans un magasin de bricolage. Chez lui, il se chronomètre et répète les mêmes gestes méticuleusement. Il semble cacher quelque chose, et ça se vérifie quand il abat des gangsters russes, responsables de la descente aux enfers d’une prostituée sur laquelle il veille. Seuls les téléphages les plus pointus se souviennent de la série "Equalizer", diffusée sur M6 en deuxième partie de soirée au début des années 90. Ces derniers jurent même que c’était la meilleure du genre... On peut difficilement les croire, surtout en voyant la dégaine d’Edward Woodward, le débonnaire acteur quinquagénaire qui incarnait ce justicier des bas-fonds. En prenant Denzel Washington dans le rôle-titre, Antoine Fuqua donne d’un coup une épaisseur et un crédit à ce concept du type rangé des voitures qui reprend du service. De l’éparpillement du scénario (qui passe du mélo au film d’exploitation en un coup de tournevis !) et des tics de mise en scène gratuits (on pense à Tony Scott) naissent un objet hybride amusant, qui fait peu de cas de la morale et du réalisme. Un retour au "vigilante movie" décomplexé qui en réjouira plus d’un(e).
Toutes les critiques de Equalizer
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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À l’origine : une série télé, diffusée par M6 en 1991. À l’arrivée : un polar urbain hypermusclé, efficacement orchestré par Antoine Fuqua (Training Day). Denzel Washington, dans un rôle très physique, confirme qu’il sait faire parler la poudre en expert.
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Le bon et les méchants pour un thriller efficace et sanglant. Attention, cependant, à quelques séquences d'une extrême violence.
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Equalizer offre à Denzel Washington un rôle qui lui va comme un gant, entre redresseur de torts et justicier impitoyable qui se défie des lois et mène des expéditions punitives.
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Même si ce gros film d’action se révèle trop long (2 h 11), son scénario est bien construit.
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La manière dont, avec un certain humour, le film transforme progressivement un individu banal en créature invincible et surhumaine ainsi qu'une certaine cruauté graphique digne d'une série B fait le charme d'"Equalizer".
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On bâille d'ennui devant cette adaptation d'une vieille série télé, où le plutôt habile Antoine Fuqua ("Training Day") sombre dans les pires travers du film d'action, ah non, pardon, du « thriller criminel ». Navet meurtrier serait plus juste.