Toutes les critiques de Casse-tête chinois

Les critiques de Première

  1. Première
    par Isabelle Danel

    Ce qui est parfois beau au cinéma, c’est de voir grandir des personnages et les acteurs qui les incarnent. Xavier et ses amis avaient 25 ans lorsque nous les avons rencontrés dans L’Auberge espagnole, ils approchaient de la trentaine dans Les Poupées russes et, aujourd’hui, la quarantaine les guette. Cependant, on ne change pas les rayures du zèbre, et l’âge ne nous transforme pas. On évolue, on s’habitue. En rassemblant des morceaux épars de son existence, Xavier se lance dans un nouveau roman qui est aussi la trame du film, avec flash-back et flash-forward. Les femmes de sa vie (Isabelle, Martine, Wendy) sont toujours là, avec leurs hauts et leurs bas. Dans ce melting-pot qu’est New York, en plein coeur d’un quartier chinois très cinégénique, Cédric Klapisch recrée une mosaïque humaine bigarrée, attachante, et aborde de nombreux sujets de société (procréation médicalement assistée, mariage blanc, famille recomposée...) à travers une vraie comédie. Il retrouve les formes et les gimmicks de mise en scène qui parsemaient les deux premiers films et parvient à les renouveler, à les réinventer. Il introduit aussi des séquences qui apportent une certaine distanciation – une rencontre avec Schopenhauer ou Hegel, les commentaires via Skype de l’éditeur, joué par Dominique Besnehard. Grâce à ce dernier et à sa remarque sur « l’atroce happy end », on accepte une fin à rallonge. Mais avant cela le film est vif, drôle et enlevé de bout en bout. Les évolutions des comédiens collent parfaitement et sans artifices à celles de leurs doubles à l’écran, et cette réussite est belle à voir.

Les critiques de la Presse

  1. Metro
    par Mehdi Omaïs

    Quarante piges, deux gosses, un divorce… Dix ans après Les Poupées russes, Xavier (excellent Romain Duris) a un paquet de noeuds à délier. Et c’est à New York, où son ex-femme (Kelly Reilly) s’est dégoté un riche Américain, qu’il va essayer de trouver son équilibre. Cédric Klapisch orchestre une comédie réjouissante où homoparentalité, immigration et reconnaissance paternelle sont conjuguées dans un Casse-tête chinois explosif. N’en déplaise aux cyniques, on en ressort avec l’euphorisant désir de repartir de zéro

  2. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    Dans un quadruple salto scénaristique, Klapisch boucle avec pétillance cette trilogie qui s’interroge sur tous les aspects du couple moderne. On ne va pas chinoiser : ce n’est que du bonheur.

  3. Version Femina
    par Anne Michelet

    Ce Casse-tête chinois est en revanche d’une grande fluidité dans sa mise en scène, dans son scénario et dans son interprétation, parfaite. La ville est à l’unisson des sentiments de Xavier : c’est un joyeux désordre nécessaire qui le conduira à avoir le courage d’être lui-même. Il atteint enfin la maturité avec quand même un bon grain de folie juvénile. Klapisch filme The Big Apple comme un quartier de Paris, la B.O., funky à souhait, donne le ton : ce film a un sacré rythme! Bref, des retrouvailles archiréussies.

  4. Public
    par Florence Roman

    Un hymne à la vie, à l’amour, qui parle d’homoparentalité, d’immigrés, de famille recomposée, d’'amitié, avec une énergie folle, un humour dévastateur et une bonne humeur communicative. Jamais on n'’avait filmé la Grosse Pomme comme ça et retranscrit son effervescence vibrionnante avec autant de justesse. Dynamité par des acteurs en liberté et au top de leur art, ce film fait vraiment du bien !

  5. Le JDD
    par Danielle Attali

    Porté par des acteurs tous au top, Casse-tête chinois se révèle irrésistible, va vous donner des ailes et l’envie de tout plaquer pour d’autres continents. Klapisch filme New York avec un coeur gros comme ça. C’est authentique, agité, sentimental, drôle, intelligent. Que demander de plus ?

  6. A nous Paris
    par Fabien Menguy

    Ce que Klapisch, lui par contre, réussit avec brio dans ce beau casse-tête qui nous permet de retrouver tous les personnages qu’on a aimés. L’occasion pour le réalisateur de renouer avec son cinéma le plus personnel - et son meilleur -, dans lequel il nous fait partager avec humour son amour de la vie.

  7. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Cédric Klapisch nous offre le plaisir de retrouver des protagonistes et le bonheur de les découvrir dans un cadre nouveau. L’humour est omniprésent dans ce troisième volet où les héros nous font partager des vies qui jonglent entre amours, boulots et enfants. Le quatuor dynamique aborde la quarantaine avec un sourire qu’on partage. Vivement une suite...

  8. A voir à lire
    par Emma Martin

    Le dernier opus d’une trilogie vive et spirituelle, auquel on pardonne obligeamment ses faiblesses pour mieux jouir de ses acquis humains et de ses truculentes saynètes.

  9. Ecran Large
    par Christophe Foltzer

    Klapisch clôt sa trilogie en beauté. Drôles et émouvants, Xavier et ses potes atteignent la maturité avec les honneurs.

  10. Elle
    par Emilie Rivencq

    Aux côtés de la drôlissime Audrey Tautou, du toujours aussi charismatique Romain Duris et de nouveaux personnages au charme fou, Cédric Klapisch nous entraîne dans un jeu de l’oie délicieusement ludique. Uptown ou downtown ? New York et ses rues défoncées forment un cadre idéal pour ces vies compliquées, mais le réalisateur réussit son pari de ne jamais nous perdre dans tout cet imbroglio. A la fois plus jeune dans sa forme et plus mûr sur le fond, ce « Casse-tête chinois », tourné entre plusieurs portes, deux villes et trois femmes, réserve aux spectateurs un dénouement de choix.

  11. Le Canard Enchainé
    par Sorj Chalandon

    Un petit bonheur.

  12. StudioCiné Live
    par Christophe Chadefaud

    Si Romain Duris porte toujours l'idéalisme de Xavier, Casse-tête chinois laisse davantage la place aux choix de la raison qu'à ceux du coeur. On sera toujours au rendez-vous lorsque sonnera la cinquantaine.

  13. Evene
    par Caroline Pomes

    Entre décor de loft new-yorkais taille XXL, chemise à carreaux, discours écolo (de Martine, une Audrey Tautou inchangée) et couple de lesbiennes hyperbranchées qui rêve d'un enfant, Cédric Klapisch signe une suite « bobotisée ». Mais sa façon de filmer les villes n'a pas changé et il peint le New-York branché comme Barcelone, Paris ou Londres, avec simplicité et émotion. Tout comme les sentiments de ses personnages qu'on est heureux de revoir à l'écran.

  14. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    un film doux-amer où, à l'image des épisodes précédents, les uns verront de la légèreté et de la justesse, les autres de la platitude et du lieu commun.

  15. Télérama
    par Pierre Murat

    Suite des aventures du Xavier de "L'Auberge espagnole" et des "Poupées russes". Le voilà à New York aux prises avec un divorce, un mariage blanc, une ex et sa copine lesbienne... Morale sympa du cinéaste : aime qui te plaît...

  16. Toutlecine.com
    par Laure Croiset

    Il est loin le temps de l'innocence de notre Auberge espagnole, premier volet de la trilogie de Cédric Klapisch initiée en 2002. Les années ont passé, Xavier a 40 ans et doit s'assumer en tant qu'homme. Si le plaisir de retrouver des personnages qui ont en grande partie bercé notre jeunesse est intact, quelque chose s'est effrité de cette fraîcheur d'antan pour laisser place à une tonalité plus grave, plus sombre et parfois moins touchante qu'auparavant.

  17. Les Fiches du cinéma
    par Nicolas Marcadé

    Après deux films ratés, Klapisch retrouve un peu de bonne humeur auprès de ses personnages fétiches. Mais une certaine fraîcheur s'est perdue.

  18. Critikat.com
    par Ursula Michel

    Cherchant son ton tout du long (romance, comédie, satire), Casse-tête chinois touche toutefois pendant quelques minutes au cœur de ce qui aurait pu être son sujet : la parentalité. Malheureusement, le film ne fait qu’effleurer cette thématique pour mieux retomber dans ses travers jusqu’à un final à l’américaine où le héros court après sa dulcinée pour l’empêcher de monter dans un bus. Avec un début laborieux, quelques scènes amusantes (le discours de Tautou en chinois) et un happy end mièvre, Casse-tête chinois suit finalement un programme très balisé, sans surprise ni folie.

  19. L'Express
    par Eric Libiot

    Il est plaisant de retrouver les personnages de Klapisch, malgré un scénario paresseux.

  20. La Croix
    par Arnaud Schwartz

    Ce récit fragmenté, à l’artificielle frénésie et au registre drolatique assez vulgaire, manque d’un réel souffle pour s’imposer. Pour s’amuser un peu, le spectateur s’en remettra aux quelques trouvailles formelles, aux visites impromptues de Schopenhauer ou à la rencontre pleine d’à priori entre le « Frenchie » et le New Yorkais pur jus.

  21. Excessif / TF1 News
    par Romain Le Vern

    Le vrai défaut de Casse-tête chinois réside dans les facilités d'écriture et l'incapacité à créer de nouveaux personnages et de nouveaux enjeux : les rôles secondaires en souffrent forcément et zéro surprise.

  22. Les Cahiers du cinéma
    par Joachim Lepastier

    Pour un cycle qui n’a cessé de réclamer des nouveaux horizons et de nouveaux départs, cet épisode de trop n’a guère plus d’ampleur qu’une sitcom en vase clos.

  23. Le Figaro
    par Nathalie Simon

    Hélas, le proverbe se ­vérifie: qui trop embrasse mal étreint. Au moins les acteurs, tous ­excellents, sont-ils contents de se ­retrouver. Nous aussi, enfin au début, parce que les premières scènes deviennent très vite bavardes. Au lieu de se fixer une ­ligne conductrice et de s'y tenir, le réalisateur déborde de son propos. Xavier-Romain a rêvé de «sauter de nouveau dans l'imprévu et de remettre le voyage en route». Nous l'espérions aussi. Nous en serons pour nos frais.