Valérie Bonneton et Dany Boon se chamaillent sur Canal+, Marion Cotillard apprend à revivre sur Ciné+ Emotion, tandis que Leos Carax, Michel Gondry et Bong Joon-ho fusionnent leurs talents sur Ciné+ Club. La comédie Eyjafjallajôkull : le volcan, le drame De rouille et d'os, et les sketchs de Tokyo ! vont attendent à la télévision ce vendredi soir.

Eyjafjallajökull : le volcan d'Alexandre Coffre (2013) Pour les voyageurs du monde entier, l’éruption du volcan islandais Eyjafjallajökull est un coup dur. Pour Alain et Valérie, c’est une catastrophe. Car pour arriver à temps dans le petit village de Grèce où se marie leur fille, ce couple de divorcés, qui se voue l’un l’autre une détestation sans borne, va être amené par la force des choses à prendre la route ensemble.A la sortie en salles de cette comédie, Première avait été agréablement surpris par cette "course folle souvent très drôle qui entraîne ses deux héros monstrueux dans les pires situations. Si, au départ, on s’amuse des petites vacheries anodines que se font les ex, l’histoire dérape soudain dans une outrance jubilatoire à la fois cartoonesque et inquiétante. Personnages improbables, violences physiques démesurées, gags absurdes, cette Guerre des Rose s’offre même une pointe d’amertume plutôt fine."Eyjafjallajökull : le volcan est diffusé ce soir à 20h55 sur Canal+De rouille et d'os de Jacques Audiard (2012) Ça commence dans le nord. Ali se retrouve avec Sam, cinq ans, dans les bras. C'est son fils, il se connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa sœur à Antibes. Là-bas, c'est tout de suite mieux, elle les héberge dans le garage de son petit pavillon, elle s'occupe du petit et il fait beau. A la suite d'une bagarre dans une boite de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone. Stéphanie est dresseuse d'orques à Marineland. Il faudra que le spectacle tourne au drame pour qu'un coup de téléphone dans la nuit les réunisse à nouveau. Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant : elle a perdu ses jambes et pas mal d'illusions. Il va l'aider simplement, sans compassion, sans pitié. Elle va revivre.De rouille et d'os a été présenté en compétition officielle lors du Festival de Cannes 2012. Mais c'est en 2013 qu'il est distingué. Il reçoit quatre César (Meilleur espoir masculin pour Matthias Schoenaerts, Meilleure adaptation pour Jacques Audiard et Thomas Bidegain, Meilleure musique pour Alexandre Desplat et Meilleur montage pour Juliette Welfling), deux Globes de Cristal (Meilleur film et Meilleure actrice pour Marion Cotillard) et deux Prix Lumières (Meilleur réalisateur et Meilleur scénario).Première a offert quatre étoiles au dernier Audiard, "un mélo pur et dur, tourné sous le soleil d’Antibes et noir comme le charbon", selon la critique. Le magazine félicite sa "direction d’acteurs tuante, économie et musicalité inouïes des dialogues, puissance infernale du montage, capacité à planter un décor en quelques notations impressionnistes foudroyantes... Le tout au service d’un nouveau portrait rageur et brutal de la condition humaine, qui laisse le spectateur vidé, sonné, exsangue. K.-O. Debout !". De rouille et d'os est diffusé ce soir à 20h45 sur Ciné+ EmotionTokyo ! de Leos Carax, Michel Gondry et Bong Joon-ho (2008) "Interior Design" de Michel Gondry parle d'un jeune couple qui s'installe à Tokyo et se se noie dans cette ville sans repères, jusqu’à ce que la jeune femme, trop seule, devienne l'objet d'une étrange transformation …"Merde" de Léos Carax présente une mystérieuse créature qui sème la panique dans les rues de Tokyo."Shaking Tokyo" de Bong Joon-ho parle d'un hikikomori enfermé depuis plus de dix ans dans son appartement, sans contact avec l'extérieur. Mais lorsque la livreuse de pizza s’évanouit chez lui durant un tremblement de terre, l’impensable arrive, il tombe amoureux.Quatre étoiles aussi de la part du magazine Première pour ce film collectif : "Sous l’angle de l’inadaptation et de la disparition, Gondry, Carax et Bong réalisent un triptyque éclectique aux segments d’égal intérêt. En somme, trois histoires de fantômes nippons, et autant d’excellentes nouvelles : Gondry a renoué avec sa fibre mélancolico-existentielle ; Carax, toujours bien vivant, a de l’humour ; et Bong (Memories of Murder, The Host) est aussi à l’aise dans le film de genre que dans le registre sentimental."Tokyo ! a été présenté en compétition dans la catégorie Un certain regard au Festival de Cannes en 2008. Il a remporté la Mention Spéciale et le Prix Titra Film pour Michel Gondry, Leos Carax et Bong Joon-ho au Festival international du film fantastique de Neuchâtel la même année.Tokyo ! est diffusé ce soir à 20h45 sur Ciné+ Club