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Habitué des grandes fresques typiquement italiennes, Giuseppe Tornatore s’essaie au thriller maniériste à l’américaine. Tout est affaire de style ici et la mise en scène, très explicative, guide le spectateur dans ce dédale d’oeuvres d’art et de références. Difficile de ne pas penser à Vertigo ou encore à Peter Ibbetson devant cette histoire qui oscille en permanence entre fantastique, envolées romantiques et machination. Si Tornatore a donc parfois la main un peu lourde, on se laisse tout de même happer par ce récit comme figé dans le passé, notamment grâce à l’élégance jamais feinte de Geoffrey Rush. Il compose avec précision et justesse un dandy vieillissant qui trouve dans le mystère de l’amour une sensation jusqu’alors ignorée. Un film qui séduit plus par son charme étrange que par son récit un peu convenu.
Toutes les critiques de The Best Offer
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Guiseppe Tornatore nous entraîne dans une histoire pleine d’une noirceur viscontienne faite de pièges et de méandres. On ne peut qu’être bouleversé par le dernier plan du film, mais chut, n’en disons pas plus. Laissez-vous gagner par le suspense de cette belle intrigue.
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Ce film est un chef d’œuvre même s’il se veut résolument bizarre.
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Le réalisateur et scénariste italien Giuseppe Tornatore compose de très belles séquences de Virgil, ce dernier crève l’écran à chaque plan.
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La mise en scène de Tornatore développe une atmosphère de raffinement feutré, pleine de silence et de vertiges, qui entraîne le spectateur vers un romantisme fantastique, captivant.
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Entre thriller et romance noire, le dernier film de Giuseppe Tornatore est une réflexion brillante sur l'art de la mystification.
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Ce drame amoureux, qui bascule dans le thriller, possède le charme des vieux meubles : il est un rien bancal mais d'un cachet exceptionnel.
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The Best Offer, un film qui tient à la fois de Hitchcock, de Visconti et de Di Palma.
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Un puzzle artistique et émotionnel, donc, qui nous entoure délicieusement de son mystère. Giuseppe Tornatore, l’auteur de Cinema Paradiso, met toute sa délicatesse au service de cette histoire d’amour, d’art, et de beauté.
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The Best Offer prend plaisir à déjouer les attentes et n'hésite pas, lors de séquences virtuoses, à donner le vertige. Un peu revenu de tout, Tornatore se révèle très à l'aise pour installer un climat d'étrangeté élégante et pour entraîner le spectateur dans les méandres de son récit manipulateur. Un thriller envoûtant au charme suranné, assez génialement soutenu par ses comédiens, qui surprend jusqu'au plan final.
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Un thriller hypnotique, qui brille par l’intensité de ses mystères, porté par l’excellence d’une mise en scène aux ressorts spiraux, en prise au vertige des arts...
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Entre thriller hypnotique et intrigues scientifico-artistiques le réalisateur cherche un style pour The best offer, tout en offrant un magnifique rôle au personnage principal.
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le récit mystérieux poursuit son cours dans la description d'un retour à la normalité qui n'en cache que provisoirement le dérèglement des phobies secrètes et de l'autisme.
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L'amour de l'art, l'art de l'amour : Giuseppe Tornatore (Cinéma Paradiso) de retour au cinéma après une longue absence, lie ces deux thèmes avec une élégance qu'on ne lui connaissait pas. Dialogues érudits, mise en scène au classicisme voluptueux, décors à la beauté surannée
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C’est une symphonie qu’offre Giuseppe Tornatore avec The Best Offer, l’un de ses meilleurs films. Un thriller aussi virtuose qu’intrigant (...)
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Un concentré d’énigmes et de surprises bien façonnées.
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Fable amère sur l’espoir et l’idéal, The Best Offer fait preuve d’une retenue et d’une maturité appréciables.
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Un air de film Hitchcockien complètement absurde.
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Prologue intriguant pour un film qui manque de nerf, échoue à justifier ses deux heures dix (...).
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L'intrigue est, au départ, captivante. (...) Une demi-heure de moins et Tornatore s'offrait un thriller palpitant.
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Porté par de remarquables acteurs, “The Best Offer” est un drame romantique filmé comme un thriller, dont le parfum machiavélique rappelle parfois Hitchcock.
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Renouant avec l'un de ses thèmes favoris, l'amour de l'art, Giuseppe Tornatore hésite entre les genres et les styles, mais offre à Geoffrey Rush l'occasion d'une performance habitée et élégante.
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L’ampleur romanesque que vise alors le scénario, tout en rebondissements grotesques et digressions anecdotiques (l’analogie pesante entre l’art contrefait et l’amour), clôt le film sur un air de démonstration de force roublard et parfaitement vain.
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Malgré un Geoffrey Rush resplendissant, The Best Offer, lui, ne fait pas des étincelles. Le temps se fait alors ressentir...
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Ce film utilise tous les clichés possibles pour détourner notre attention de l’intrigue médiocre.
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Rien n’est cohérent, Tornatore télégraphe chaque révélation avec un amateurisme honteux.
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Mr Rush n’est pas à la hauteur des dialogues et de l’intrigue soignée, Sylvia Hoeks dans le rôle de Claire ne donne pas l’énergie attendue.
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Giuseppe Tornatore navigue entre romance, cours sur l’art et thriller sans parvenir à nous immerger dans son univers. Reste la performance, de Geoffrey Rush en dandy introverti.
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Hélas ce film aux allures de machinerie baroque est franchement grandiloquent et comporte tout un jeu de séquences à rallonges.