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Pour son premier long-métrage, Pascal Bourdiaux réussit une comédie populaire efficace, menée à un train d'enfer. Ce gars-là, et c'est heureux, ne connait pas les freins. Son film fonce sans temps morts avec, juché sur la locomotive comme Attila sur son étalon, un José Garcia déchaîné qui réussit à en faire des tonnes sans en faire trop. Truffé de plombs et de trouvailles, ce Mac devrait, sans problème, relever tous les compteurs du box-office.
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Si un film, c’est d’abord une histoire, celle qu’on nous propose ici tient la route sans qu’on regarde une fois sa montre. Comme souvent par le passé, la seule présence de Don José justifie qu’on lâche prise. Rarement, il avait été au service d’un divertissement si soigné. Le Mac est un film de parti pris esthétique et scénaristique, fait avec style et mis en scène avec soin. Le comique naît des situations, comme des dialogues. Ce n’est pas si fréquent.
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Il y avait tout à craindre d’un scénario pareil, mais le résultat débouche sur une comédie carrée, avec casting quatre étoiles et festival de « gueules ».
Au final, comme on dit en argot, ce « Mac » est comac !