-
C’est un film qu’on a l’impression d’avoir déjà beaucoup vu. L’adaptation de La pendule d’Halloween, premier volet des 12 tomes – sur 40 ans ! - de la série littéraire jeunesse mettant en scène les aventures de Lewis Barnavelt. Ici, Lewis a 10 ans et il réveille bien accidentellement les morts et déchaîne mages et sorcières dans la petite ville pourtant tranquille où il est venu s’installer chez son oncle. On regarde ce spectacle sans déplaisir ni enthousiasme. Le récit ne sort jamais des clous, respecte à la virgule près le cahier des charges de ce genre de productions, se permettant juste ici ou là quelques moments un peu décoiffants (l’attaque des automates…). Au diapason, les comédiens adultes (Cate Blanchett, Jack Black…) font eux aussi le job sans réellement forcer leur talent. La seule surprise vient du réalisateur de ce divertissement ciblé vers un public adolescent à l’ambiance “spielbergienne” : Elie Roth, l’homme d’Hostel qui signe à cette occasion son premier long métrage non « rated R ». On aurait juste adoré qu’il transcende le genre plutôt qu’il s’y glisse en pantoufles.