Toutes les critiques de Killer Elite

Les critiques de Première

  1. Première
    par Frédéric Foubert

    Inspiré des Mémoires controversés d’un ancien soldat du SAS (Special Air Service), « basé sur des faits réels », le film ambitionne de relire un chapitre peu glorieux de l’histoire de l’armée britannique (des assassinats commis au nom de la raison d’État). Dommage alors que les faits réels en question prennent la forme d’un scénario d’action ultra balisé qui collectionne les péripéties attendues et les dialogues « clichetonneux » (« Tuer est facile. C’est vivre avec qui est plus dur »). Mécanique et prévisible, Killer Elite finit par séduire grâce à la rigueur de ses enjeux moraux, à son romantisme old school et à son casting de poids lourds.

Les critiques de la Presse

  1. Fluctuat
    par Jérôme Dittmar

    Le film évolue trop vite, au mépris parfois du vraisemblable, sans donner assez de poids à la mise en place ou la réalisation des assassinats, se déroulant avec une facilité pressée. Trop préoccupé par le besoin atteindre ses objectifs, McKendry s'attarde sur le scénario et oublie de développer sa mise en scène. Il se rattrape toutefois en cours de route lorsque le film opère un virage dans son jeu du chat et de la souris. Rien de mirifique, mais la nouvelle configuration redistribue les enjeux et offre plus de logique à l'action. A défaut d'infos ébouriffantes et d'identité stylistique, Killer Elite s'en sort par la petite porte d'un professionnalisme honnête, à peine dopé par un casting à moitié convaincu que Statham mène en quasi solitaire. Le film tient beaucoup grâce à lui et son corps rectiligne, tendu, traversant. Petite machine nerveuse qu'Hyper tension avait résumée.

  2. Fluctuat
    par Jérôme Dittmar

    Un peu trop attendu sur le fond et manquant d'identité sur la forme, Killer Elite est avant tout un film pour Jason Statham. Nouveau héros d'action nerveux et droit.

  3. StudioCiné Live
    par Thomas Baurez

    L'équation Jason Statham, Robert De Niro et Clive Owen offre un résultat de misère au rythme faussement soutenu. En conséquent, on attend un remake par Guy Ritchie pour se marrer un coup !

  4. A voir à lire
    par Camille Lugan

    Le film est construit à la gloire de Jason Statham (qu’il soit en liberté, à l’agonie ou attaché à une chaise), mais c’est une vraie surprise de voir Clive Owen s’amuser dans un rôle aussi brutalement physique. De Niro quant à lui a raccroché les parties les plus physiques de ses personnages, et demeure sans surprises une valeur sûre. Pour un premier film, Killer elite reste finalement assez sage, et c’est peut-être ce manque d’audace - accompagné d’une naïveté confondante quant au « sérieux » de l’ensemble, annoncé par un premier carton hilarant - qui peine à nous passionner. Hésitant entre le « vrai film de mecs » et le « film qui fait réfléchir », Gary McKendry choisit une voie médiane et un peu tiède, qui n’arrive jamais à atteindre l’efficacité brute du film d’action et la complexité retorse du thriller politique. Choisis ton camp, camarade !

  5. Nouvel Obs
    par François Forestier

    Danny, un ex-barbouze, se met au service d’un émir qui veut venger la mort de ses fils. Accompagné de son pote Hunter, il recrute une équipe de pros, puis se met à flinguer sur commande, tout en étant poursuivi par un de ses anciens compères… De l’action, de l’action, de l’action. Bon programme, que Gary McKendry, jeune réalisateur débutant, exécute avec entrain. L’intrigue (tirée d’un roman de Ranulph Fiennes) est un tantinet tordue, les acteurs (Jason Statham, Robert De Niro, Clive Owen) s’amusent, on est chez Guignol. C’est amusant, à défaut d’être convaincant.

  6. Le Figaro
    par Isabelle Fragette

    Sur une trame confuse et maintes fois reprisée, le réalisateur novice Gary Mckendry n'arrive qu'à broder un thriller longuet bourré de séquences violentes sans véritables enjeux.

  7. Télérama
    par Cécile Mury

    Un déluge de testostérone : navrant..

  8. Les Inrocks
    par J.B. Morain

    Dans ce film de genre plaisant mais sans personnalité, on admirera surtout la capacité manifestée par son jeune réalisateur à maitriser les élans naturellement portés au cabotinage de certains de ses interprètes illustres.