Alvin et les Chipmunks 3

Ces bébêtes d’une irrésistible drôlerie ont tout pour séduire petits et grands. Et quand Alvin et ses Chipmunks entonnent les tubes de Beyoncé ou Lady Gaga, c’est simple, on ne tient plus les mômes, et les parents deviennent gagas.

De quoi ravir les jeunes fans de ces écureuils branchés.

Le seul effet que produit ce film est celui d'une décharge électrique continue, fort désagréable, qui pourrait bien, au bout d'une heure et demie, griller quelques dizaines de neurones.

(...) Passé 10 ans, la magie d'Alvin et de sa bande ne fait plus d'effet.

En transposant ses héros surexcités dans un contexte exotique, la saga perd sa marque de fabrique : les Chipmunks sont d’abord des chanteurs qui réinterprètent, avec leur voix gonflée à l’hélium et avec du second degré, des tubes pop. Déception donc de les voir sacrifier la musique au profit de péripéties artificielles et mollassonnes. À réserver aux moins de 10 ans.

Comme le scénario de Mike Mitchell est tombé à l'eau, les Chipmunks se contentent de danser sur un paquebot, avant d'échouer, et de re-danser, sur une île déserte. Elles chantent aussi, ces créatures malignes : de leur voix suraiguë, elles réinterprètent des tubes, façon ultrasons. Pas un gag valable à l'horizon, mais les tympans en prennent un coup.