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PHOTOS - Le Repaire de la Vouivre : Jean-Marc Barr sur les traces d’un tueur

Le Repaire de la Vouivre : Jean-Marc Barr sur les traces d’un tueur

Rare à la télévision, l?inoubliable héros du Grand bleu tient la vedette de ce thriller psychologique en quatre épisodes de 52 mn. Des morts, une enquête et la Vouivre, venimeuse et mythique créature qui avait inspiré le roman de Marcel Aymé? Paul Pratt, grand reporter, retourne sur les lieux de son enfance dans le Doubs. Parallèlement aux retrouvailles tendues avec son père et son frère, il enquête sur l?étrange suicide d?un ami. Bientôt les cadavres s?accumulent et la légende de la Vouivre, mi-femme, mi-serpent, semble de plus en plus réelle. Jean-Marc Barr interprète avec justesse ce journaliste solitaire et tourmenté. L?acteur franco-américain a répondu aux questions de Télé 7 jours au bar d?un palace parisien. En toute décontraction. <strong>Qu?est-ce qui vous a le plus intéressé : le thriller ou les histoires de famille du héros ?</strong> D?abord ma rencontre avec le réalisateur, Edwin Baily (Petits meurtres en famille, Nicolas Le Floch, ndlr). Bien sûr, j?ai trouvé très riche le personnage de Paul Pratt. Sa passion pour son métier lui fait négliger sa femme et sa fille. En se confrontant à son père et à son frère, il comprend enfin ce qui l?a poussé à partir loin d?eux et de la vallée de la Loue. <strong>Connaissiez-vous le mythe de la Vouivre ?</strong> Pas du tout. Et j?ai découvert cette région à l?ambiance fantasmagorique : gorges boisées, cascades, grottes? <strong>Comment se sont déroulées les scènes d?action dans la rivière ?</strong> Cela a été dur. En raison d?une crue, le niveau de l?eau était trois fois plus élevé que la normale. Pour la séquence finale ? une bagarre dans la rivière ?, la cascadeuse a fait un malaise. Le froid, la fatigue. J?ai dû la secourir. <strong>Paul et sa fille, ado, échangent des répliques vachardes. Quelle relation aviez-vous avec l?actrice Lucie Bourdeu ?</strong> Très bonne. Pour nourrir ce travail, je me suis inspiré de mes rapports avec mes deux neveux. J?aime bien collaborer avec des jeunes. Ça veut sans doute dire que je commence à être vieux. (Rires.) <strong>A 50 ans, regrettez-vous de ne pas avoir d?enfants ?</strong> Oui, mais je l?assume. J?ai toujours fait passer ma carrière avant ma vie personnelle. Je suis ambitieux. Je viens de rompre avec ma dernière compagne : en un an, nous n?avions passé que quatre mois ensemble. J?étais absent, occupé à tourner le film Big Sur, où j?incarne l?écrivain Jack Kerouac, le héros de ma jeunesse. Je ne pouvais pas refuser cette proposition. <strong>Après le triomphe du Grand bleu, pourquoi vous êtes-vous orienté vers le cinéma d?auteur ?</strong> Le film de Luc Besson a été un énorme cadeau. Mais j?avais vu des jeunes premiers tomber dans l?oubli après deux, trois films à succès. J?ai donc pris une autre direction. J?ai envie de tourner jusqu?à 75 ans. Interview Emmanuel Ducasse du magazine Télé 7 jours

Rare à la télévision, l’inoubliable héros du Grand bleu tient la vedette de ce thriller psychologique en quatre épisodes de 52 mn. Des morts, une enquête et la Vouivre, venimeuse et mythique créature qui avait inspiré le roman de Marcel Aymé…Paul Pratt, grand reporter, retourne sur les lieux de son enfance dans le Doubs. Parallèlement aux retrouvailles tendues avec son père et son frère, il enquête sur l’étrange suicide d’un ami. Bientôt les cadavres s’accumulent et la légende de la Vouivre, mi-femme, mi-serpent, semble de plus en plus réelle. Jean-Marc Barr interprète avec justesse ce journaliste solitaire et tourmenté. L’acteur franco-américain a répondu aux questions de Télé 7 jours au bar d’un palace parisien. En toute décontraction.Qu’est-ce qui vous a le plus intéressé : le thriller ou les histoires de famille du héros ?D’abord ma rencontre avec le réalisateur, Edwin Baily (Petits meurtres en famille, Nicolas Le Floch, ndlr). Bien sûr, j’ai trouvé très riche le personnage de Paul Pratt. Sa passion pour son métier lui fait négliger sa femme et sa fille. En se confrontant à son père et à son frère, il comprend enfin ce qui l’a poussé à partir loin d’eux et de la vallée de la Loue.Connaissiez-vous le mythe de la Vouivre ?Pas du tout. Et j’ai découvert cette région à l’ambiance fantasmagorique : gorges boisées, cascades, grottes…Comment se sont déroulées les scènes d’action dans la rivière ?Cela a été dur. En raison d’une crue, le niveau de l’eau était trois fois plus élevé que la normale. Pour la séquence finale – une bagarre dans la rivière –, la cascadeuse a fait un malaise. Le froid, la fatigue. J’ai dû la secourir.Paul et sa fille, ado, échangent des répliques vachardes. Quelle relation aviez-vous avec l’actrice Lucie Bourdeu ?Très bonne. Pour nourrir ce travail, je me suis inspiré de mes rapports avec mes deux neveux. J’aime bien collaborer avec des jeunes. Ça veut sans doute dire que je commence à être vieux. (Rires.)A 50 ans, regrettez-vous de ne pas avoir d’enfants ?Oui, mais je l’assume. J’ai toujours fait passer ma carrière avant ma vie personnelle. Je suis ambitieux. Je viens de rompre avec ma dernière compagne : en un an, nous n’avions passé que quatre mois ensemble. J’étais absent, occupé à tourner le film Big Sur, où j’incarne l’écrivain Jack Kerouac, le héros de ma jeunesse. Je ne pouvais pas refuser cette proposition.Après le triomphe du Grand bleu, pourquoi vous êtes-vous orienté vers le cinéma d’auteur ?Le film de Luc Besson a été un énorme cadeau. Mais j’avais vu des jeunes premiers tomber dans l’oubli après deux, trois films à succès. J’ai donc pris une autre direction. J’ai envie de tourner jusqu’à 75 ans.Interview Emmanuel Ducasse du magazine Télé 7 jours