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Le procès sur la mort de Michael Jackson s'ouvre aujourd'hui à Los Angeles avec l'audience préliminaire du principal accusé, le Dr Conrad Murray. Une trentaine de témoins est attendue à la barre pendant les deux premières semaines, essentiellement des experts médicaux et des enquêteurs.Le Dr Conrad Murray va-t-il finir ses jours derrière les barreaux ? C'est la principale question de l'audience préliminaire qui débute aujourd'hui même dans le procès du médecin personnel de Michael Jackson, accusé d'homicide involontaire sur le chanteur suite à son décès brutal le 25 juin 2009. En février 2010, Conrad Murray a en effet été désigné comme le principal accusé dans cette affaire qui a ému le monde entier, menant à la disparition d'une star mondiale suite à un arrêt cardiaque après l'ingestion d'une dose très forte de sédatif, le propofol. Il avait alors plaidé non coupable. A partir d'aujourd'hui et suite à l'audition de trente-cinq témoins, principalement des experts médicaux, des enquêteurs et des membres du personnel et de la sécurité de MJ d'après le Los Angeles Times, le juge de la Cour supérieure de Los Angeles, Michael Pastor, décidera si les preuves sont réunies pour intenter un procès complet à l'encontre du Dr Murray. Les membres de la famille Jackson ne sont pas attendus à la cour pour le moment.La semaine dernière, les premières inquiétudes s'élevaient du côté des pourfendeurs du médecin personnel du Roi de la pop, après les déclarations du procureur de la République adjoint de Los Angeles concernant la ligne de défense des avocats de Murray : "Ils vont faire courir la théorie selon laquelle Michael Jackson s'est suicidé, vous pouvez en être sûr", a déclaré David Walgren. "Ils ne veulent pas l'admettre mais c'est clairement la direction qu'ils prennent".Le docteur Murray a toujours fait savoir par le biais de ses avocats qu'il avait administré à Michael Jackson un cocktail puissant de sédatifs et anti-douleurs dans sa résidence de Beverly Hills le 25 juin 2009, afin de l'aider à lutter contre ses insomnies chroniques, mais il a toujours nié lui avoir délivré une dose létale, arguant qu'il s'est absenté de la chambre de MJ pendant quelques minutes et qu'il aurait très bien pu s'administrer lui-même une nouvelle dose de sédatifs, létale cette fois. Il croit aux analyses et aux conclusions des médecins légistes pendant l'audience préliminaire pour corroborer ses dires. La suite au prochain épisode !