Voyage Au Centre De La Terre

Dans le fond, l'essence du roman est intemporelle: l'émerveillement de la découverte d'un monde au centre du monde avec ses lacs, montagnes, monstres et plantes fantastiques. Sur ce terrain, le film satisfait les attentes (...). Evidemment, le véritable intérêt réside dans la 3D enfin efficace. Eric Brevig, réalisateur venu des effets spéciaux, a utilisé avec succès une caméra stroboscopique mise au point par James Cameron qui permet de changer de focale en cours de prise de vue. Cette souplesse se traduit par une mise en scène fluide mais sobres.

Cette nouvelle adaptation du roman de Jules Verne, destinée à toute la famille, offre, grâce à la 3D, un spectacle jubilatoire, où des océans souterrains côtoient des oiseaux phosphorescents et des tyrannosaures affamés. Ce divertissement sans prétention embarque le spectateur dès les premières minutes dans une aventure extraordinaire, enlevée par un Brendan Fraser au top de sa forme.

Avec un film en 3d, le spectacle est aussi dans la salle où les spectateurs, comme atteints de tics nerveux, bougent ou sursautent, tentant d’éviter les objets jetés à leur visage ou quelques bestioles aux mâchoires prédatrices. Dans cette version 3D adaptée du roman de Jules Verne, les effets spéciaux constituent l’attraction principale : plantes carnivores, T Rex, poissons belliqueux, monstres marins, décors majestueux : rien ne manque, rien à redire. Côté scénario, rien de nouveau, si ce n’est que l’action a été transposée à notre époque et que le parcours des combattants ressemble fort à un jeu vidéo et à ses différents niveaux, voir une séquence très réussie de « petit train dans la mine ». Un divertissement à voir impérativement en 3D.