Titre original Casanegra
Date de sortie 21 octobre 2009
Réalisé par Noureddine Lakhmari
Avec Driss Roukhe , Mohamed BENBRAHIM , Hassan Essakali
Scénariste(s) Noureddine Lakhmari
Distributeur BODEGA FILMS
Année de production 2009
Pays de production MT
Genre Drame

Synopsis

Dans le Casablanca d'aujourd'hui, deux amis d'enfance, Adil et Karim, vivent d'expédients et de petites combines. L'un emploie des enfants vendeurs de cigarettes au détail, et décide de mettre sa vie sur le droit chemin et d'aider sa famille. L'autre a trouvé la solution miracle à tous ses problèmes : acheter un visa et un contrat de travail pour émigrer vers Malmö, en Suède, ville mythifiée dont il rêve à travers une carte postale.

Critiques de Casanegra

  1. Première
    par Benjamin Damade

    Casanegra, un titre qui claque comme une sentence. Le film met en scène deux jeunes chômeurs, des paumés d'une vingtaine d'années, qui vivent de petites combines et rêvent d'Europe, d'argent et de sexe. Mais il est surtout question de la face cachée du Maroc. Celle des quartiers délaissés, de leurs habitants et de cette jeunesse déchirée entre ses ambitions et une société qui peine à se moderniser. Perdus dans une ville qui les attire autant qu'elle les étouffe, les personnages de Lakhmari tentent d'exister et de s'en sortir coûte que coûte. Sans jamais tomber dans le misérabilisme, le cinéaste dresse un portrait très juste de la société marocaine actuelle. Si certains personnages secondaires auraient mérités un traitement moins caricatural, la qualité du jeu des acteurs, pour la plupart débutants, ainsi que le soin apporté à l'esthétique du film laissent ces quelques imperfections au second plan. Véritable révolution dans le microcosme du cinéma marocain lors de sa sortie en salles, on souhaite vivement qu’il soit l’annonce d’un renouveau attendu du cinéma maghrébin.

  2. Première
    par Isabelle Danel

    Qu’il y soit dit beaucoup de choses souvent tues sur la réalité de cette ville – le chômage, le racket, l’exploitation des enfants... – ne change rien à l’impression d’assister à une suite de constats qui, faute de s’incarner, se transforment en clichés.