PHOTOS - Twilight de A à Z

le 07/11/2012 à 19:08 par La rédaction

PHOTOS - Twilight de A à Z

A comme Action

La promo de ce dernier chapitre insiste beaucoup sur les combats et présente Révélation 2e partie comme un film d'action. Globalement les scènes d'action vont à peu près crescendo tout au long de la saga. Elles étaient quasiment absentes du premier film, où il faut attendre la toute fin pour que James (Cam Gigandet) traque Bella puis affronte Edward avant de se faire tuer par les Cullen : une seule scène d'action. Cela commence à s'intensifier un peu plus dans Hésitation, où deux loups-garous se battent, sans oublier la poursuite entre Victoria et la meute de loups et surtout la mort du vampire Laurent (Edi Gathegi) suite à l'assaut de la meute des Quileutes, ainsi que l'affrontement d'Edward avec Demetri : 4 scènes d'action.Dès le troisième opus on passe un nouveau cap : une armée de vampires déferle sur Forks et affronte les Cullen alliés aux loups-garous, sans oublier le combat final entre Victoria (Bryce Dallas Howard), son bras droit Riley (Xavier Samuel), le loup-garou Seth (Boo Boo Stewart) et Edward (Robert Pattinson). Outre ces deux longues séquences de combat, on peut aussi compter les passages qui montrent les ravages des vampires nouveaux-nés quand ils ont un petit creux. Le rythme ralentit un peu dans Révélation 1ère partie mais les Cullen assistés par Jacob affrontent une partie de la meute dans une courte scène avant que les loups décident de se retirer.Dans Révélation 2e partie, l'action est cette fois au centre de l'intrigue : Bella et Edward doivent se battre pour leur survie et celle de leur fille. En témoigne le rythme de la bande-annonce, bien loin de celles des précédents films.

Twilight de A à Z

Connaissez-vous vraiment Twilight ? Avant la sortie du 5ème et dernier chapitre de la saga vampirique, voici un abécédaire pour explorer Twilight de A à Z.Par Sylvestre Picard et Yérim SarPrêt pour un marathon Twilight ? Kristen Stewart a-t-elle aimé Twilight ? 15 révélations de Robert Pattinson

B comme boussole d'or

Dans le commentaire audio de Twilight, chapitre 2 : Tentation, le réalisateur Chris Weitz raconte une anecote liée à la scène où on voit Bella courir dans la forêt, un objet brillant pendant à son sac à dos. Il s?agit d?une boussole dorée, d?après Weitz, qui a sciemment accroché l?objet au sac en référence "à son précédent film qui ne s?était pas très bien passé". Pas besoin d?être grand clerc pour savoir que Weitz évoque ainsi La Boussole d?or., adaptation de la saga littéraire de fantasy signée Philip Pullman, sortie en 2007, que Weitz avait mis cinq ans à concrétiser. Les ligues catholiques américaines boycottèrent le film à cause de la description qu?il faisait des religieux (des bigots intolérants et anti-scientifiques). La Boussole d?or eut beau rapporter 370 millions de dollars sur la planète, les deux suites prévues furent enterrées par le studio New Line. Officiellement à cause de recettes insuffisantes, officieusement en raison de cette polémique? Il est donc assez amusant que Weitz se retrouve deux ans plus tard à mettre en boîte le deuxième volet de Twilight, avec sa morale mormone et pudibonde. Et qu?il y place un clin d??il à sa saga avortée, tout en chantant les louanges du studio Summit.

C comme copie

Une petite polémique éclate à l'été 2009, lorsque Jordan Scott (fille de Ridley Scott), porte plainte contre Stephenie Meyer pour plagiat. En cause, le quatrième volume de Twilight, qui serait trop inspiré de son roman The Nocturne. Sauf que Meyer avait déposé sous droits d'auteur une première version de son livre... en 2004. La structure et l'histoire principale ainsi que les passages clés y étant déjà présents, la plainte de Jordan Scott va droit dans le mur sachant que de son côté son livre est sorti en 2008.Sans aller jusqu'au plagiat, la saga peut en tous cas se targuer d'avoir inspiré d'autres créations, surtout sur le petit écran : les séries Vampire Diaries, Teen Wolf et True Blood, même si elles diffèrent de Twilight, reprennent toutes la thématique de l'amour impossible ou du moins compliqué entre (jeunes) humains et autres créatures.

D comme dérivés

C'est bien connu, « tout ce qui est Twilight se vend », parole de distributeur. Sachant que le c?ur de cible est plutôt jeune et donc très susceptible de consommer, les produits dérivés se multiplient et se déclinent sur à peu près tous les supports possibles. Du coup vous pouvez acheter pêle-mêle des serviettes de bain, des fournitures scolaires, des bijoux, des badges, des portes-clés, des poignées de porte, des vêtements (et sous-vêtements, la grande classe) sans oublier les indispensables sacs et parapluies à l'effigie de la saga ou carrément floqués de la belle gueule d'un des acteurs principaux. Les plus acharnés se procurent également des t-shirts « Team Edward » ou « Team Jacob », preuve que plus que jamais, on n'arrête pas le progrès.

E comme effets spéciaux

Sans doute l'un des défauts les plus évidents de la saga, que même les plus grands fans reconnaissent volontiers. Les effets spéciaux du premier film ont été une douche froide pour bon nombre de spectateurs : Edward qui scintille, qui court à une vitesse surhumaine dans la forêt et qui grimpe aux arbres, de l'avis général, c'était assez raté. Il faut dire que Fascination n'avait pas un gros budget mais « seulement » 37 millions de dollars. Le second problème majeur vient du clan des loups qui apparaît dans les autres films. Les CGI assurent le minimum syndical, donnant parfois l'impression que les loups ne sont pas vraiment dans le décor, ce qui pose un énorme souci pour les scènes où ils affrontent des vampires puisque ; en gros ils ne les « touchent » pas vraiment et ça se voit. Enfin la mise en scène des morts de vampires fait dans l'astuce un peu cheap : une fois que leur tête ou une partie vitale de leur corps est détruite, c'est tout simplement comme si on avait cassé une statue. On a déjà fait mieux.

F comme Forks

"Voyagez jusqu?à Forks (Etat de Washington) pour voir la vraie ville dans laquelle Stephenie Meyer a placé l?intrigue de sa série Twilight. Découvrez la magie de la ville la plus pluvieuse des Etats-Unis, comme Bella l?a découverte ! Explorez la forêt humide [ce n?est pas un jeu de mots, c?est la traduction de rain forest, NDLR] et les plages et peut-être apercevrez-vous un vampire ou un loup-garou?" Voilà ce que l'on peut lire sur le site officiel de la ville de Forks (3545 habitants). Comme toutes les ?uvres à succès se déroulant dans un endroit réel, Twilight a boosté le tourisme local (Tataouine en Tunisie pour Star Wars, la Nouvelle-Zélande pour Le Seigneur des Anneaux?). L?office de tourisme local met à disposition des fans une carte de la ville où sont indiqués les lieux importants de la saga (le commissariat, la maison des Cullen, etc.). Depuis six ans, tous les 13 septembre (date de naissance de Bella), la ville fête le "Twilight Day" en l?honneur de vous-savez-quoi. L?office a également publié une "liste des choses à faire si vous n?aimez pas Twilight" sous le titre de "Guy?s List" ou "Liste pour les mecs". Avec le sous-titre politiquement correct "NB : les filles peuvent aussi faire ces trucs !". Oubliant au passage que les hommes aussi peuvent aimer Twilight...Si la saga se déroule à Forks, c?est que la ville réunit différents éléments remarqués par Stephenie Meyer : la forêt mystérieuse, la présence de la réserve indienne, et le climat. Avec ses 212 jours de pluie par an, et donc son ciel couvert en quasi permanence, Forks serait une ville idéale pour des vampires souhaitant se protéger du soleil tout en maintenant une activité sociale à peu près normale.

G comme genèse

La genèse du premier roman Twilight est bien connue : Stephenie Meyer, qui n?aurait jamais rien écrit avant, raconte qu?une nuit de juin 2003, elle a rêvé de l?histoire d?amour impossible entre une jeune fille et un séduisant vampire qui scintillait au soleil. Et a aussitôt entamé la rédaction du roman qui allait devenir Twilight. Trois mois d?écriture et neuf refus d?éditeurs plus tard, le livre est publié en 2005 (et traduit sous le titre Fascination). New Moon (habilement traduit en Tentation) suit en 2006, Eclipse (Hésitation) en 2007 et enfin Breaking Dawn (Révélation) en 2008.En tout, plus de 100 millions d?exemplaires des livres ont été vendus sur la planète? Evidemment, avec la fin des adaptations cinéma, la rumeur réapparaît : Meyer pourrait écrire des suites aux aventures de Bella et Edward qui serviraient de base à une éventuelle série télé et/ou de nouveaux films. Afin de retrouver la formule magique de la genèse de Twilight?

H comme héroïne

D?après Bill Condon, réalisateur des deux derniers films, l?histoire générale de la saga Twilight sera la transformation d?une adolescente timide en femme, puis en "déesse guerrière" (sic) dans le dernier opus. Autant dire que la clé de voûte de la saga au cinéma allait être le choix de l?actrice principale. Lors de la pré-production du premier film, Tentation, Stephenie Meyer voulait Emily Browning. Elle avait remarqué la jeune actrice dans le film d?angoisse Les Intrus (remake de Deux s?urs de Kim Jee-Woon). Un v?u pieux puisque si Browning a bien demandé une audition à la production - alors qu?elle n?avait aucune idée de ce qu?était Twilight - elle ne fut jamais mise à l?épreuve du casting. C'est sur le plateau d'Adventureland, comédie dans laquelle jouait Kristen Stewart face à Jesse Eisenberg que Catherine Hardwicke fit passer un test à la jeune actrice qui allait devenir Bella. Pendant le tournage de Fascination, Kristen n'a que 17 ans et suit ses cours en alternance au sein du lycée de Forks. Pattinson a dû jurer à la réalisatrice de ne pas la toucher tant qu?elle serait mineure.

I comme indignation

Impossible d?évoquer Twilight au cinéma sans parler du couple formé à la ville par Kristen Stewart et Robert Pattinson. Qui sait quand commença pour de bon leur liaison, rendue encore plus fantasmée par le reflet qu?elle donnait de l?intrigue de la saga ? Les amoureux à l?écran l?étaient aussi dans la vie : c?était trop beau pour être vrai. Leur couple ne fut reconnu au grand jour par les intéressés qu?en juillet 2012, lorsque l?aventure de K-Stew avec Rupert Sanders, le réalisateur de Blanche-Neige et le Chasseur, fut rendue publique. Une tempête médiatique et un cauchemar pour la production au moment où la promo du chapitre 5 allait démarrer pour de bon. L'image même du film allait être atteinte : pensez, Edward, symbole de l?amour éternel, cocufié par sa femme Bella? Les taglines du film ("forever", tout court) sont soudain devenues comiques, mais la production ne riait pas. Le jour même de la publication des photos prouvant l?adultère, Kristen fit des excuses publiques à Pattinson. Lors des premières conférences de presse, interviews et photoshoots initiés il y a dix jours, ils sont apparus unis, comme d?habitude.

J comme je

Dans leur version littéraire, les différents épisodes de la saga sont écrits à la première personne, en adoptant le point de vue de Bella, sauf dans le dernier tome où le personnage de Jacob devient le narrateur de dix chapitres. Un point de vue qui se retrouve un peu dans les films à travers la voix off, occasionnelle. Et il faudra attendre la sortie de Révélation 2e partie pour voir si une partie du long-métrage se place du point de vue du jeune loup-garou.Mais Meyer semble vouloir varier les plaisirs : elle a publié en juin 2010 un court spin off, L?Appel du sang : la seconde vie de Bree Tanner, qui raconte Hésitation à travers les yeux d?une petite fille vampirisée contre son gré pour se battre contre le clan Cullen. Et un autre spin off encore inachevé, Midnight Sun, réécrivait Fascination du point de vue d?Edward. En 2008, la fuite sur Internet des douze premiers chapitres a causé l?arrêt de l?écriture du roman.

K comme kilos

Même les anti-Twilight admettent que l?effet le plus impressionnant de la saga au cinéma reste l?amaigrissement de Kristen Stewart dans Révélation - 1ère partie. Enceinte d?un bébé vampire qui aspire toutes ses forces et la tue peu à peu, Bella maigrit, maigrit, maigrit... Pour ce faire, la production fit appel à Edson Williams et sa société d?effets visuels Lola, aux références costaudes : The Social Network, Avatar, Iron Man, Star Trek et, surtout, la cure de slim fast hallucinante de Chris Evans dans Captain America : First Avenger. D?après le réalisateur Bill Condon, Stewart était déterminée "à avoir l?air la plus affreuse possible". Le résultat est hallucinant. Tellement, en fait, que des rumeurs voulaient que Kristen avait dû perdre du poids pour de vrai pour tourner, engendrant une mini controverse absurde (le film encouragerait l?anorexie, etc.), vite dégonflée. Lola utilisa à une seule reprise un mannequin, pour les plans larges lorsque Bella gît morte sur la table d?opération à la fin du film. Le visage et les épaules sont ceux de Stewart, dont le vrai corps se trouve sous la table.

L comme Lionsgate

En 2008, Twilight fut le premier gros succès du studio Summit, fondé en 1991 et dont la filmographie ne brillait d?aucun éclat jusqu?ici. La franchise devient alors la locomotive du studio, qui sort quelques séries B peu chères mais faciles à vendre (Sexy Dance, le carton surprise RED?). L?autre gros coup d?éclat date de février 2010, quand le film de guerre Démineurs remporte 6 Oscars, dont meilleur film et meilleure réalisatrice pour Kathryn Bigelow. Summit s?était fait un nom. Dès septembre 2008, le studio Lionsgate flairait l?affaire juteuse et entamait déjà des négociations pour le racheter. Mais le deal n?aboutit pas. Il fallut attendre janvier 2012 pour que le studio de Twilight se laisse acheter par Lionsgate pour 412,5 millions de dollars.Dès cette acquisition, Jon Feltheimer, président du studio, est très clair : il s?agit de prolonger la vie de Twilight et de ne pas s?arrêter après le cinquième film. De plus, Lionsgate possédant une division télévisuelle (Weeds, Mad Men), l?éventualité d?une série télé Twilight pourrait se concrétiser. Avec le carton phénoménal d?Hunger Games (le plus gros succès d?un film produit hors des grands studios) qui installe une franchise, Lionsgate veut clairement obtenir une position dominante dans le domaine de la bit-lit version cinéma. Surtout alors que ce studio a abandonné la très lucrative saga Saw (dont les sept films ont récolté plus de 900 millions sur la planète) et cherche à se garantir des rentes - Lionsgate possède également la franchise Expendables, soit dit en passant. Les recettes futures de Twilight 5 pourraient faire rentrer en 2012 Lionsgate/Summit dans le top des studios (le "club des six" se composant de la Fox, Universal, Buena Vista, Sony/Columbia, Warner et Paramount) et le transformer en véritable major player hollywoodien. Ce qu?il est déjà de facto.

M comme mormon

Twilight reste indissociable de sa créatrice. Stephenie Meyer, née Morgan le 24 décembre 1973, a été élevée dans la religion de l?Eglise de Jésus-Christ des Saints du Dernier jour, ou Eglise Mormone (en deux mots : une religion millénariste basée à Salt Lake City). Diplômée d?anglais de l?université Brigham Young (la fac officielle de l?Eglise), elle aurait aimé devenir avocate mais elle a préféré se consacrer à ses trois enfants. Elle a déclaré ne pas boire d?alcool et n?avoir jamais vu un film classé R (restricted, interdit aux mineurs non accompagnés). Cela expliquerait-il la chasteté des héros de la saga, qui sont constamment tiraillés par la peur de perdre le contrôle de leur corps et de s?abandonner à leurs pulsions ?La part de la morale mormone dans la saga Twilight - livres et films - est toujours l?objet d?un débat sanglant sur Internet entre pro et anti. De fait, la saga ne porte guère la marque de la cosmogonie millénariste de l?Eglise (la fin des temps étant proche, l?humanité doit se convertir à tout prix) mais affirme quelques principes traditionalistes : pas de sexe avant le mariage, fidélité absolue, accouchement dans la douleur, le corps a été créé pour le péché, etc. La pomme sur la couverture du premier roman Twilight reprend d?ailleurs la représentation classique du fruit de l?arbre de la connaissance dans la Genèse biblique, donné par Eve à Adam et symbolisant la corruption de l?humanité. Quand bien même, Twilight est loin d?une ?uvre d?agit-prop religieuse (le livre aurait-il eu autant de succès ?) et est surtout un conte de fées tradi et old school.

N comme nudiste

Lors du tournage de Twilight 2, une rumeur insistante voulait que tous les acteurs jouant les vampires Volturi en Italie soient tout à fait nus à l?écran. Bidon, of course. La rumeur fut certainement nourrie par le fait que Tentation fait apparaître Taylor Lautner torse nu presque en permanence. Et dire que le réalisateur Chris Weitz voulait caster un autre acteur dans le rôle du loup-garou Jacob pour accompagner les changements physiques du personnage? Lautner, ancien champion de karaté, dut gagner 15 kilos de muscles pour mieux dessiner ses abdos avant le tournage. Et la meute d?indiens métamorphes se baladant torse nu est devenu un des clichés de la saga? "En écrivant, je ne m?étais jamais rendu compte à quel point les loup-garous passaient leur temps à moitié nus", rigolait Stephenie Meyer devant Hésitation.

O comme original soundtrack

Pour sa musique originale, la saga a fait appel à trois grands compositeurs : Carter Burwell compose le score de Fascination et des deux volets de Révélation. Le français Alexandre Desplat a signé la musique de Tentation, et Howard Shore celle d?Hésitation.Mais il faudrait également citer les pop songs composées exprès pour les films : Love Will Take You de Angus et Julia Stone (Révélation 1), Heavy In Your Arms de Florence & The Machine, Let?s Get Lost du duo Beck et Bat For Lashes (Hésitation), etc. En fait, toutes les chansons sur l?album de Tentation ont été composées exprès pour le film : Meet Me At The Equinox de Death Cab For Cutie, Roslyn de St. Vincent et Bon Iver, le magnifique Hearing Damage de Thom Yorke?Par ailleurs, Lizzy Pattinson, s?ur de Robert, chante deux chansons, Who Are They ? pour Twilight 1 (qui accompagne la première apparition d?Edward Cullen, tout un symbole) et Love Death Bird pour Révélation 1. Signalons également que le groupe Muse est présent dans tous les albums, et, d?après Stephenie Meyer, chaque fois qu?une de leurs chansons apparaît à l?écran c?est pour accompagner une scène de mensonge - allez savoir pourquoi. Pour l?anecdote, dans le premier film, Edward joue du piano à Bella. C?est Robert Pattinson lui-même qui a improvisé deux heures au clavier. Mais c?était avant qu?un compositeur ne soit engagé pour signer la musique : quand Carter Burwell a été choisi, Robert a dû refaire cette scène au son de la partition définitive. Enfin, pour en finir avec la musique, sachez que le vampire du flashback 18ème siècle dans Hésitation est interprété par Peter Murphy, connu des fans de new wave pour avoir été le leader du groupe Bauhaus, dont la chanson la plus connue est Bela Lugosi?s Dead. Indeed !

P comme perruque

Outre les inoubliables cheveux longs de Taylor Lautner dans le chapitre 1, la perruque la plus connue des films est peut-être celle de Jackson Rathbone, qui joue le vampire Jasper, ancien soldat de la Guerre de Sécession, expert en combat et éprouvant des difficultés à ne boire que du sang animal. Mais ce que l?on sait moins, c?est que Kristen Stewart porte également une perruque durant tout Hésitation, puisqu?elle sortait tout juste du tournage de The Runaways où elle jouait la rockeuse Joan Jett avec des cheveux courts. Le réalisateur David Slade voulait quand même que Kristen tourne avec cette coupe : il voulait rajouter une scène où Bella et Edward se fâchent, de colère elle se réfugiait dans sa chambre, tombe sur une photo de Joan Jett, prend une paire de ciseaux? Une idée vite rejetée par la production. Dommage ? En tout, cinq perruques différentes furent utilisées par les maquilleurs pour que Bella conserve ses cheveux longs.

Q comme qu'est-ce que ça a changé

Il y a bel et bien eu un avant et un après Twilight. La saga vampire fut d'abord une petite bombe industrielle. Le carton de Fascination a amené Hollywood a adopter un nouveau mode de production : règne de la franchise, fin du star système (les acteurs jetables et pas chers) et budget médian pour maxisuccès. Après la brèche ouverte par Harry Potter, la saga Twilight a clairement bouleversé le paysage de la prod US. D'un point de vue scénario, Twilight a également lancé la mode des histoires d'amour contrariés entre ados avec option pouvoir surnaturel (ou autre). La grande nouveauté c'est que Twilight a montré aux producteurs qu'une romance carrément chaste et « à l'ancienne » pouvait à nouveau fonctionner. Et créé une nouvelle cible, le public jeune - « young adult ».C'est également très lié au côté iconique du casting : les 3 acteurs principaux ont explosé grâce à la saga et les producteurs jouent avec leur image. Sans Bella Swan, Kristen Stewart n'aurait par exemple jamais incarné Blanche-Neige dans Blanche-Neige et le chasseur, le côté séducteur d'Edward Cullen a contribué à l'orientation de la carrière de Robert Pattinson (De l'eau pour les éléphants, Remember me, Bel Ami). De son côté Taylor Lautner, marqué par l'image un peu plus brute de Jacob, a tenté sa chance dans l'action avec Identité Secrète. Ce n'est pas non plus un hasard si Catherine Hardwicke s'est vue confier la nouvelle adaptation du conte du Chaperon Rouge promue à grands renforts de « par la réalisatrice de Twilight ». D'autres misent sur le nom de Stephenie Meyer : son roman Les âmes vagabondes est lui aussi adapté et sortira le 10 avril 2013.Il y a aussi et surtout plusieurs autres sagas littéraires du même style dont l'adaptation est d'ores et déjà lancée mais retenons la plus rapide et efficace pour l'instant : Hunger Games. Même découpage (trilogie littéraire adaptée en quatre films), couverture médiatique identique centrée sur les acteurs qui jouent les 3 héros, 2 garçons (Josh Hutcherson et Liam Hemsworth) et une fille (Jennifer Lawrence), et surtout, Lionsgate a choisi d'offrir le premier tome d'Hunger Games aux 20 000 premiers spectateurs britanniques qui sont allés voir Identité secrète avec Taylor « Jacob » Lautner.

Renesmée

« Ce n'est pas trop bizarre ? » s'inquiète Bella lorsqu'elle annonce son choix de prénom pour l'enfant à venir, fusion entre le patronyme de la mère d'Edward (Esmée) et la sienne (Renée). Une question que certains parents fans de la saga ne se sont absolument pas posés apparemment. D?après la Social Security Administration, l'administration sociale américaine chargée de recenser chaque année les prénoms des nouveaux nés les plus en vogue, le phénomène Twilight n'a pas épargné les maternités. Dès 2009, on compte ainsi parmi les 4,1 millions de dernières naissances sur le sol américain pas moins de 22 000 Isabella, qui se place en tête niveau popularité. Loin derrière mais bien moins banal, puisque c'est un nom de famille dans la franchise, Cullen a été choisi par 555 couples, ce qui l'a fait passer de la 800ème à la 485ème place d'une année à l'autre.

S comme succès

Si Twilight 5 est bien parti pour exploser le box-office, ses résultats seront impitoyablement comparés aux standards de la saga, qui placent la barre très haut.En novembre 2008, Twilight, chapitre 1 - Tentation récoltait 392 millions de dollars sur la planète (192 aux Etats-Unis, 200 dans le reste du monde). L?année suivante (novembre 2009), Twilight, chapitre 2 - Tentation établit définitivement la saga comme incontournable en termes de succès : la vente des billets rapporte 709 millions dans le monde (296 aux USA et 413 à l?étranger). En novembre 2010, Twilight, chapitre 3 - Hésitation fait presque aussi bien avec ses 698 millions de dollars (300 millions aux Etats-Unis, 398 à l'étranger). Et enfin, Twilight, chapitre 4 - Révélation : 1ère partie récolta pas moins de 705 millions de dollars à sa sortie en novembre 2011. L?écart entre l?Amérique et le reste du monde est cette fois significatif : 281 millions aux USA, 424 ailleurs.Jusqu?ici, la saga a donc rapporté en salles 2,5 milliards de dollars, qui se divisent presque également entre les Etats-Unis (1 milliard) et le reste du globe (1,5 milliard), prouvant la dimension planétaire du phénomène Twilight sur grand écran. On estime que le budget des cinq films taquine en tout les 400 millions de dollars. Même en comptant large pour les frais de promotion (nébuleux par définition, mais qui pourraient se monter à 50% du budget pour l?ensemble, soit 200 millions), un rapide calcul vous indiquera que la saga est une des affaires les plus saignantes de l?histoire du cinéma. Twilight a battu la trilogie Batman de Christopher Nolan (2,3 milliards de dollars), mais elle reste en-dessous d?autres licences : les trois Seigneur des anneaux ont récolté 2,9 milliards, les quatre Spider-Man 3,2 milliards de dollars. Sans parler des huit Harry Potter, qui ont rapporté en tout et en dix ans 7,7 milliards?

T comme Twihards

Très rapidement, le succès d?un tel roman à l?ère Internet entraîna la création de dizaines de sites de fans qui se virent vite affubler du surnom de twihards. Majoritairement des femmes, elles se divisent grosso modo en deux catégories : les mères de famille de plus de trente ans et les jeunes filles qui sont à l?orée de l?âge de Bella lorsqu?elle rencontre Edward. Dans tous les cas, s?il faut être réducteur, la lectrice/spectatrice type de Twilight s?identifie à Bella, à sa quête d?un amour immortel et au fait que tous les personnages se battent pour elle.Dans la vraie vie, on ne compte plus les sites de mordu(e)s, souvent très éphémères, et chaque gros évènement de la saga Twilight (nouveau trailer, annonce de l'infidélité de K-Stew, etc.), une vidéo surgit où un fan réagit de façon épidermique, avec crises de larmes et hurlements, pour le plus grand plaisir des détracteurs. Comédie vacharde ou réelle hystérie ? Vu le look de tout cela, on a plutôt tendance à pencher pour le bidon.Mais dans tout cela, la fan ultime n?est-elle pas E.L. James ? Sa trilogie de romans à très gros succès Cinquante nuances de Grey (publiée en 2011), récit d?une relation sado-maso entre un beau ténébreux et une petite jeunette, était à l?origine une fan fiction dans l?univers de Twilight, réécrivant l?histoire de Bella et Edward en version cuir/menottes. Symbole ultime d?une saga que ses fans s?approprient jusqu?à la moelle.

U comme ultime chapitre

Comment va s?achever le film Révélation, 2ème partie ? Une chose est sûre, la fin sera ouverte. Le roman se termine sur une note pacifique : Bella, Edward, et leur fille Renesmée semblent prêts à vivre heureux pour l?éternité, ayant apaisé les conflits qui les opposent aux Volturi. Mais si les films sont fidèles aux romans, rien ne les oblige à respecter cette fin. L?acteur Kellan Lutz a ainsi déclaré fin septembre que le générique de fin allait contenir une scène qui n?existe pas dans les romans pour "mettre un peu de piment"? Il y a une semaine, c?est Robert Pattinson qui admettait que la fin de Révélation 2 était "bizarre" à ses yeux. En résumé : l?ultime chapitre de la saga Twilight pourrait ne pas être Révélation 2. Bonne nouvelle ? Gardons en tête que dans Tentation, on aperçoit des mots latins gravés dans la pierre de la salle d?audience du clan vampire des Volturi. Les phrases complètes sont "Sic Semper Erat Et Sic Semper Erit" (Ce qui était sera toujours ainsi) ainsi que "Vita Brevis, Ars Longa" (la vie est brève, l?art est long). Des devises en guise d'avertissements ?

V comme vampire, vous avez dit vampire ?

Dans le monde de Twilight, les vampires ont presque toutes leurs caractéristiques classiques à l'exception de leurs points faibles. Ils peuvent sortir le jour, le soleil ne les tue pas mais les fait juste scintiller, et les traditionnelles gousses d'ail ne leur font aucun effet. Ils n'ont pas non plus besoin de se reposer, ni dans un lit ni dans un cercueil : ils ne dorment tout simplement pas. Ils ont des yeux qui peuvent les trahir, soit parce qu'ils changent de teinte soit parce qu'ils sont rouge sang comme ceux de certains Volturi. Leur force, leur agilité et leur vitesse sont surhumaines et certains d'entre eux ont des dons spéciaux : Edward lit les pensées, Alice a des visions de l'avenir, Jane peut faire souffrir le martyr à ses victimes rien qu'en les fixant, etc. Le seul moyen de les affaiblir est de les priver de sang sur le long terme, et il faut littéralement détruire leur tête ou la séparer de leur corps pour les tuer (sans qu'une seule goutte de sang soi versée, leurs cadavres prennent la consistance d'une statue brisée, c'est plus classe), avant de brûler les restes. Le troisième film nous apprend que plus un vampire est « jeune » et a donc du sang humain qui circule encore dans ses veines, plus il est fort, mais c'est aussi une faiblesse puisque les « nouveaux nés » n'arrivent pas du tout à se contrôler à la vue ou à la simple odeur de sang, ce qui permet de les distraire facilement.

W comme Weitz et autres réalisateurs

Quatre cinéastes se sont succédé à la réalisation de Twilight. Le premier long-métrage a été réalisé par Catherine Hardwicke (Thirteen, Les Seigneurs de Dogtown), le second par Chris Weitz (American Pie, A la croisée des mondes), le troisième par David Slade (qui avait signé le film choc Hard Candy et s'était déjà frotté aux vampires avec 30 jours de nuit). Seuls les deux derniers sont signés du même metteur en scène, Bill Condon (entre autre monsieur Candyman 2, comme quoi tout est possible) ce qui est tout de même préférable puisqu'il s'agit du même film divisé en deux volumes.Pour la comédienne Anna Kendrick, (alias Jessica Stanley, une amie lycéenne de Bella), ces changements ne facilitaient pas les choses : « C'était un peu énervant, parce que les nouveaux réalisateurs ne nous ont pas choisis, à la base. Vous ne savez pas du tout s'ils pensent que vous êtes une bonne actrice ou que votre performance est bonne. »Avant que le bébé atterrisse dans les bras de Bill Condon, plusieurs noms ont été évoqués pour prendre la relève, dont notamment Sofia Coppola (cela aurait été assez ironique, son père ayant réalisé un petit film de vampire sympa nommé Dracula) mais aussi Gus Van Sant. Concernant le réalisateur de Will Hunting, on peut avoir une lointaine idée de ce que son approche aurait donné en regardant son dernier film Restless : une romance assez spéciale entre un jeune homme obsédé par la mort et une jeune fille en phase terminale qui tente de profiter de la vie tant qu'elle le peut.

X comme classé X

"On me pressait d?écrire une grande scène de sexe", racontait Stephenie Meyer au magazine Time en 2008, à la sortie américaine du roman Révélation. "Mais le sexe graphique se trouve partout. C?est plus difficile de trouver une histoire romantique où [les héros] se contentent de se tenir la main. Moi-même, j?ai mis du temps à m?épanouir. Quand j?avais 16 ans, se tenir la main, c?était juste? waouh !"On l?a assez répété : au-delà du conte de fées sur le mode amour éternel, Twilight est l?histoire d?un vampire qui doit se retenir de ne pas mordre/déflorer l?amour de sa vie, et ainsi lutter contre ses pulsions charnelles tandis qu?un loup viril et sexué menace son couple ("you?re cold, I?m hot", blague Jacob le loup-garou à Edward). Le vampire attendra sagement la nuit de noces pour passer à l?acte, et Robert Pattinson et Kristen Stewart nous l?avaient suffisamment vendue (selon eux, il eût fallu tout couper dans le film pour qu?il soit tous publics?). Mais sur ce point, Révélation fut une déception. Quelques gros plans de baisers, un léger mouvement du bassin d?Edward et boum ! il casse le dossier du lit. Fondu au noir. Réveil post coitum. "Cette scène était tellement attendue, je me suis dit qu?il fallait jouer avec les attentes", se justifiait le réalisateur Bill Condon. "Toute la force de cette scène réside dans le souvenir qu?en a Bella." Le fait est que la scène était plus explicite à l?origine, avec un coup de rein plus violent qui fut finalement très atténué dans la version finale. Toujours de l?aveu du réalisateur, Révélation concerne "les ajustements et désaccords qui surgissent lors de la première année du mariage". Pas très hot, pas vrai ?

Y comme Ying et Yang

Une des obsessions de Twilight est de montrer que les contraires s'attirent et se complètent. Le premier conflit est bien sûr celui entre Bella et Edward. Tant qu'elle est humaine, à peu près tout les oppose : certes ils peuvent se fréquenter en plein jour (et c'est déjà beaucoup, Buffy ne pouvait pas en faire autant avec certaines de ses conquêtes) mais concrètement Edward est mort depuis des dizaines d'années et Bella est une jeune fille de 17 ans, qui le supplie donc de la changer, ce qui implique de la tuer. On a aussi l'opposition entre Jacob et Edward, deux personnages très différents appartenant à des espèces ennemies depuis toujours. L'astuce c'est qu'outre le pragmatisme qui annihile à de nombreuses reprises tous ces petits problèmes (Bella est transformée pour lui éviter une mort certaine, Jacob et Edward s'associent pour la protéger, etc), l'héroïne ne tranche jamais vraiment entre les deux hommes (elle est avec Edward mais Jacob reste son meilleur ami) ni entre la vie et la mort censée accompagner le quotidien des vampires. En témoigne symboliquement le personnage de Renesmée qui cumule les caractéristiques humaines et surnaturelles, mais qui permet aussi d'unir définitivement les deux clans irréconciliables : Quileutes et Cullen, Loups-garous et vampires.

Z comme zéro Oscar

La saga a beau être un succès populaire (voir le box-office) doublé d'un phénomène mondial, elle n'a jamais remporté d'Oscar. Les critiques presse sont rarement tendres avec Twilight, et si on se réfère aux notes des films sur le site Imdb qui recense un maximum d'avis pour en faire une synthèse en chiffre, ce n'est pas très glorieux : 5,3/10 pour Fascination, 4,5/10 pour Tentation 4,8/10 pour Hésitation et 4,8/10 pour Révélation 1ère partie. Le meilleur score dépasse donc à peine la moyenne. Il faut dire qu'aux Twihards répondent les nombreux détracteurs de la série, probablement encore plus motivés par l'omniprésence médiatique de l'univers des films dès qu'on entre en période de promo (il faut le reconnaître, c'est dur d'y échapper).Parmi les principaux reproches : la niaiserie de l'intrigue et des personnages, la pauvreté des dialogues, mais aussi le détournement des codes traditionnels du genre - les vampires qui brillent au soleil au lieu de se changer en torches humaines comme tout suceur de sang digne de ce nom, notamment. A cela s'ajoutent pas moins de 20 nominations aux Razzie Awards pour l'ensemble de la saga jusqu'ici, dans les catégories pire acteur, pire actrice, pire film, pire réalisateur, pire casting, pire couple de cinéma, pire scénario, pire suite, sans oublier le prix du pire acteur masculin dans un second rôle que Jackson Rathbone a décroché pour Hésitation.

Connaissez-vous vraiment Twilight ? Avant la sortie du 5ème et dernier chapitre de la saga vampirique, voici un abécédaire pour explorer Twilight de A à Z.