Toutes les critiques de Wonder Boy, Olivier Rousteing, né sous X

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thierry Chèze

    Directeur artistique de la maison Balmain dont chaque défilé est un événement, Olivier Rousteing est l’une des figures majeures de la mode française. Il n’a donc pas usurpé le surnom de wonder boy, qui donne son titre à ce documentaire. Mais derrière ce faste et ce glamour, Olivier Rousteing a longtemps caché une faille de plus en plus béante au fil du temps : ce petit garçon noir a été adopté par une famille bordelaise blanche à l’âge d’un mois. Et il décide, la trentaine passée, d’entreprendre les démarches pour retrouver ses parents biologiques. Anissa Bonnefont l’accompagne dans ce voyage vers ses origines, toujours à bonne distance, avec ce talent pour faire partager l’intime sans jamais verser dans le voyeurisme ou l’angélisme. Et il se dégage de ce parcours du combattant une puissance émotionnelle rare.