Chroniques de Tchernobyl

Un groupe d’Américains se laisse tenter par le « tourisme extrême », en l’occurrence visiter la ville fantôme de Pripyat, qui hébergeait les employés de l’ex-centrale nucléaire de Tchernobyl. Mais est-elle vraiment abandonnée ? En produisant avec des bouts de ficelle ce petit film d’horreur surfant sur la vague du found footage (procédé que le réalisateur, ironiquement, abandonne au bout de cinq minutes), Oren Peli, l’auteur de Paranormal Activity, contribue à enterrer le sous-genre qui a fait sa fortune il y a trois ans. Tant mieux ?

L’exemple du film sauvé par sa “production value” aka ses étonnants décors.

"Chroniques de Tchernobyl" ne se démarque guère du tout-venant des productions horrifiques (...). Si le principe n'a rien d'ennuyeux, l'amoncellement de clichés a ici de quoi décourager les plus assidus des fans de survival.

Un pseudo documenteur, sans âme ni surprise (...) On apprécie les quelques instants réellement inquiétants et pleins de suspense, mais cela ne suffit pas à en faire un film à recommander.

Outre le mauvais goût atroce qui consiste à situer un récit d’horreur sur les lieux mêmes de la pire catastrophe nucléaire de l’ère moderne, on commence à en avoir plein le réacteur de ces faux documentaires façon « Blair Witch » à base de jeunes crétins qui se filment soi-disant les uns les autres en se jetant dans la gueule du loup en dépit du bon sens. Même pas peur.