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PHOTOS - Un soupçon d’innocence : Pascale Arbillot : "Je ne me suis jamais prise au sérieux"

Mélusine BOUTARD (Mélusine Mayance)

Mélusine BOUTARD (Mélusine Mayance), Adrien NAISSE

Mélusine BOUTARD (Mélusine Mayance)

Un soupçon d'innocence : "Pascale Arbillot : "Je ne me suis jamais prise au sérieux"

<strong>Sur France 2 à 20h35 est diffusé le téléfilm Un soupçon d?innocence. Pacale Arbillot campe une mère courage mystérieuse et libre. Une interprétation lumineuse et émouvante qui lui a valu le prix de la meilleure interprétation féminine au Festival de la Rochelle. Rencontre.</strong> Marie vit seule avec Julie, sa fille de 10 ans qui s?invente des amis et les dessine sous forme de mangas. Un jour, un crime a lieu dans leur maison. L?enfant s?accuse du meurtre. Sa mère va tout faire pour percer sa fille à jour. <strong>Dans ce thriller psychologique, le rôle de Marie est peu conventionnel. </strong> C?est un portrait de femme impressionniste. Il y a de l?opacité dans ce personnage. Elle semble forte, élève seule sa fille au mépris des convenances. Elle est libre en apparence mais reste prisonnière de son passé, marquée par la mort de son premier enfant. Elle s?est enfermée avec Julie dans une sorte de bulle. <strong>Le film repose sur cette relation entre une mère et sa fille, là encore loin des clichés?</strong> Il y a beaucoup d?amour et de respect entre elles. Marie laisse une grande liberté à sa fille pour ne pas faire peser sur elle le deuil de l?autre enfant qu?elle a perdu. Elle la traite comme une adulte en oubliant peut-être que Julie n?est qu?une enfant. Mais à la fin, on imagine qu?elles vont, ensemble, s?affranchir du passé. <strong>Comment s?est déroulé le tournage avec Mélusine Mayance, qui interprète votre fille&nbsp;?</strong> Mélusine a ce truc incroyable d?être une vraie pro a seulement 11 ans. Moi qui suis devenue comédienne sur un coup de tête à 23 ans, après avoir fait Sciences-Po, ça me scie ! Au début, je flippais mais elle n?a rien d?un singe savant. Quand mon fils de 5 ans est venu me rejoindre sur le tournage, j?ai été rassurée de les voir jouer ensemble ! Mélusine est passionnée. Quand on disait "coupez !" elle ne voulait pas partir&nbsp;! Elle était capable de jouer une scène et de dire au réalisateur&nbsp;: "<em>Si tu veux, je peux la rejouer de manière plus légère !</em>" <strong>Etre mère soi-même était-il un avantage&nbsp;?</strong> J?ai joué des mères avant d?être mère ! On n?a pas besoin de tout vivre pour pouvoir ensuite le jouer. Parfois, évidemment, il y a des résonances. Par exemple, j?avais totalement occulté que Marie avait perdu un enfant. Quand j?ai dû jouer la scène où elle se remémore le drame, c?était insupportable. <strong>On a découvert il y a peu votre talent pour la comédie dans </strong><strong>Les meilleurs amis du monde</strong><strong> et </strong><strong>Une pure affaire</strong><strong>.</strong> Pitié&nbsp;! Je veux jouer dans tous les registres tout le temps&nbsp;! J?ai un côté lunaire et étourdi héréditaire. Mon père en est à un stade beaucoup plus avancé, du style à sortir avec une laisse sans chien au bout. En fait, j?aurais adoré être anglaise, avoir cette classe et ce sens de l?autodérision permanent. Je ne me suis jamais prise au sérieux. A Sciences-Po, ils se la pétaient tous, alors je me suis dit&nbsp;: je vais tenter un métier artistique, ils sont plus ouverts, plus fins? Je vous rassure, ce n?est pas mieux mais moi, je m?éclate. Par <em>Télé 7 Jours</em>

Marvyn PALMERI, Pascale ARBILLOT

Pascale ARBILLOT, Victoire BELEZY

Mélusine BOUTARD (Mélusine Mayance)

Louis Do de LENCQUESAING

Mélusine

Sur France 2 à 20h35 est diffusé le téléfilm Un soupçon d’innocence. Pacale Arbillot campe une mère courage mystérieuse et libre. Une interprétation lumineuse et émouvante qui lui a valu le prix de la meilleure interprétation féminine au Festival de la Rochelle. Rencontre.Marie vit seule avec Julie, sa fille de 10 ans qui s’invente des amis et les dessine sous forme de mangas. Un jour, un crime a lieu dans leur maison. L’enfant s’accuse du meurtre. Sa mère va tout faire pour percer sa fille à jour.Dans ce thriller psychologique, le rôle de Marie est peu conventionnel. C’est un portrait de femme impressionniste. Il y a de l’opacité dans ce personnage. Elle semble forte, élève seule sa fille au mépris des convenances. Elle est libre en apparence mais reste prisonnière de son passé, marquée par la mort de son premier enfant. Elle s’est enfermée avec Julie dans une sorte de bulle.Le film repose sur cette relation entre une mère et sa fille, là encore loin des clichés…Il y a beaucoup d’amour et de respect entre elles. Marie laisse une grande liberté à sa fille pour ne pas faire peser sur elle le deuil de l’autre enfant qu’elle a perdu. Elle la traite comme une adulte en oubliant peut-être que Julie n’est qu’une enfant. Mais à la fin, on imagine qu’elles vont, ensemble, s’affranchir du passé.Comment s’est déroulé le tournage avec Mélusine Mayance, qui interprète votre fille ?Mélusine a ce truc incroyable d’être une vraie pro a seulement 11 ans. Moi qui suis devenue comédienne sur un coup de tête à 23 ans, après avoir fait Sciences-Po, ça me scie ! Au début, je flippais mais elle n’a rien d’un singe savant. Quand mon fils de 5 ans est venu me rejoindre sur le tournage, j’ai été rassurée de les voir jouer ensemble ! Mélusine est passionnée. Quand on disait "coupez !" elle ne voulait pas partir ! Elle était capable de jouer une scène et de dire au réalisateur : "Si tu veux, je peux la rejouer de manière plus légère !"Etre mère soi-même était-il un avantage ?J’ai joué des mères avant d’être mère ! On n’a pas besoin de tout vivre pour pouvoir ensuite le jouer. Parfois, évidemment, il y a des résonances. Par exemple, j’avais totalement occulté que Marie avait perdu un enfant. Quand j’ai dû jouer la scène où elle se remémore le drame, c’était insupportable.On a découvert il y a peu votre talent pour la comédie dans Les meilleurs amis du monde et Une pure affaire.Pitié ! Je veux jouer dans tous les registres tout le temps ! J’ai un côté lunaire et étourdi héréditaire. Mon père en est à un stade beaucoup plus avancé, du style à sortir avec une laisse sans chien au bout. En fait, j’aurais adoré être anglaise, avoir cette classe et ce sens de l’autodérision permanent. Je ne me suis jamais prise au sérieux. A Sciences-Po, ils se la pétaient tous, alors je me suis dit : je vais tenter un métier artistique, ils sont plus ouverts, plus fins… Je vous rassure, ce n’est pas mieux mais moi, je m’éclate.Par Télé 7 Jours