DR

Le 14 juin dernier, Mary et Max recevait un Cristal du Meilleur Long Métrage, la récompense suprême au Festival d’Annecy, ex-aequo avec Coraline, d’Henry Selick. Le Festival, spécialisé dans le film d’animation, a pris le pari de faire connaître ce petit bijou d’animation empli de poésie. Réalisé par Adam Elliot, il est composé de personnages fabriqués entièrement en pâte à modeler. L’univers dans lequel ils évoluent est principalement en noir et blanc, à l’exception de certains objets qui ressortent en rouge : un rouge à lèvres, une bague etc. L’histoire suit la naissance d’une amitié épistolaire entre deux êtres que tout oppose : Mary, une fillette australienne mal dans sa peau, et Max, un vieil homme qui ne supporte plus les tensions de la ville de New-York. Ils se trouvent un point commun à travers leur incapacité à s’adapter au monde qui les entoure. Le réalisateur y traite avec humour les sujets de l’autisme, de l’alcoolisme, de la boulimie, et plus largement de la psychiatrie, des thèmes peu abordés dans les films d’animation d’ordinaire.Rappelons que le film a fait sensation en ouvrant le Festival de Sundance en janvier dernier. Le mieux est encore de découvrir ces quatre extraits de Mary et Max par vous-mêmes, avant de vous ruer dans les salles obscures le 30 septembre prochain pour partager les aventures de ces deux personnages sur grand écran.